La faucille fait revivre l'ancien métier

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(Baonghean.vn) - Dans la commune de Nghia Lien, district de Nghia Dan, M. Phan Van Ngoc et sa femme perpétuent le métier de faucilleur - un métier unique et ancien.

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Selon Phan Van Ngoc et son épouse, autrefois, la faucille était le principal outil de travail des agriculteurs. Aujourd'hui, avec la mécanisation progressive de la production agricole, elle n'est plus utilisée que pour couper l'herbe destinée à l'élevage et les feuilles de canne à sucre. Pourtant, elle reste le « grenier à riz » du couple.
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Chaque jour, le couple reçoit plus de 20 faucilles pour couper les sauterelles pour les habitants de la région et des communes voisines. Selon M. Ngoc, le couple « gagne encore beaucoup d'argent », car très peu de personnes exercent encore ce métier. Avec un prix de 10 000 VND par heure de coupe, ce travail constitue la principale source de revenus de sa famille.
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Tout d'abord, la faucille est chauffée jusqu'à ce qu'elle soit molle, ce qu'on appelle une faucille plate. Une fois refroidie, on la redresse à l'aide d'un marteau. Si la pointe est cassée ou trop émoussée, on utilise des ciseaux spéciaux pour la tailler en une pointe fine et élégante.Ensuite, la faucille est limée pour être aussi tranchante qu'une lame de couteau.
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L'étape suivante consiste à tailler les dents (créer de minuscules dents de scie). C'est une étape difficile qui exige un véritable professionnalisme de la part de l'artisan, qui doit s'assurer que les dents sont petites, régulières et tranchantes.
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Après avoir coupé les rayons, la faucille est affûtée avec une pierre pour éliminer toutes les bavures sur la lame du rayon.
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Vient ensuite la trempe de la faucille. Selon les artisans, cette tâche est réservée au maître artisan. Il s'agit de durcir la lame en la chauffant sur un poêle à charbon jusqu'à ce qu'elle atteigne un rouge vif estimé par l'artisan, puis en la plongeant dans un réservoir.petite eau. La faucille est l'étape décisive du forgeron.
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Une fois la faucille trempée, elle est polie pour être aussi tranchante qu'une faucille neuve. Selon Mme Nguyen Thi Luu, du hameau de Tan Hong, commune de Nghia Tan, district de Nghia Dan, bien qu'ils ne récoltent plus le riz comme avant grâce aux machines, les agriculteurs ne peuvent toujours pas se passer de la faucille. Ils coupent donc les balles de riz régulièrement, deux à trois fois par mois.

Quang An

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