Oncle Ho et articles spéciaux de l'année du Coq

January 30, 2017 20:18

Il est à noter que la lettre de vœux du Nouvel An à l’occasion de l’Année du Coq 1969 est considérée comme une brillante prophétie de l’Oncle Ho sur la cause de la libération nationale et de l’unification.

À l'occasion du Printemps de Dinh Dau 2017, alors que tout le pays mettait en œuvre avec enthousiasme la Directive 05 du Bureau politique visant à promouvoir l'étude et le respect de l'idéologie, de la morale et du style de Ho Chi Minh, nous avons l'occasion de revenir sur les activités révolutionnaires de l'Oncle Ho au cours des années marquantes du Coq. Autre fait marquant : il a publié des articles exceptionnels durant ces années.

9h45 ngày 6/2/1969, trong phòng khách nhỏ ở Phủ Chủ tịch, Bác Hồ đọc lời chúc mừng năm mới. Đài Tiếng nói Việt Nam đến thu thanh (Ảnh tư liệu)
Le 6 février 1969, à 9 h 45, dans le petit salon du palais présidentiel, l'oncle Ho a lu ses vœux de Nouvel An. La radio Voix du Vietnam est venue enregistrer (Photo : avec l'aimable autorisation)

L'article expose les crimes du colonialisme français.

Tout d’abord, nous devons mentionner l’année de Tan Dau 1921. À cette époque, notre pays était sous la domination coloniale française avec des politiques extrêmement cruelles, notre peuple devait vivre dans un état d’oppression extrême.

En véritable patriote vietnamien, Oncle Ho (à l'époque Nguyen Ai Quoc) vivait à l'étranger avec la noble intention de sauver le pays. Il exprimait clairement sa haine envers les colonialistes et les impérialistes qui opprimaient notre peuple, en publiant des articles dénonçant leurs crimes dans la presse occidentale.

Plus précisément, l'article « LES CRIMES DU COLONIALISME », paru dans le journal La vie ouvrière n° 126 du 30 septembre 1921, contenait un passage : « Il (le consul de France au Tonkin) frappa violemment trois soldats indigènes parce qu'ils avaient laissé échapper un prisonnier. Il les saisit par les cheveux et les traîna par terre, leur cognant la tête contre le mur du consulat… Les malheureux prisonniers n'avaient pas assez à manger, leurs vêtements étaient en lambeaux, ils se levaient du petit matin jusqu'à tard le soir, on les menaçait au cou, les pieds enchaînés, ils devaient tirer un rouleau, un énorme rouleau qu'ils devaient faire rouler sur l'épais pavé. Épuisés, ils peinaient à marcher sous le soleil brûlant. Le consul arriva, tenant comme à son habitude un grand bâton, et avec une brutalité inimaginable, il se relaya pour balancer le bâton et frapper ces misérables, les réprimandant pour leur paresse… »

Ou encore, dans l'article LE MONSTRE DES LUMIÈRES, publié dans le journal Le Libertaire du 30 septembre au 7 octobre 1921, on pouvait lire ce passage : « Sur le terrain plat qui était autrefois une termitière, gisaient trois cadavres : un bébé dévêtu, une jeune femme au ventre ouvert, le bras gauche raide levé vers le ciel, la main crispée. Quant au corps du vieil homme, il était si horrible, il était nu lui aussi, mais il était brûlé au point que sa forme était méconnaissable, la graisse coulait de partout, elle s'était condensée et la peau du ventre était gonflée, dorée, luisante, comme la peau d'un cochon rôti. En recopiant ce passage, je tremblais, mes yeux se brouillés de larmes, les larmes coulaient et se mêlaient à l'encre. Je ne pouvais plus écrire… Nguyen Ai Quoc. »

Article dans le halo de l'année du Coq

L'année 1945 fut une autre étape importante. Ce fut l'année de la révolution vietnamienne, sous la direction avisée et talentueuse du Parti et de l'Oncle Ho. Le soulèvement général d'août fut couronné de succès, donnant naissance à la République démocratique du Vietnam, premier État ouvrier et paysan d'Asie du Sud-Est. Ce fut un événement majeur dans la vie politique de notre peuple : la République démocratique du Vietnam apparut officiellement sur la carte du monde.

Le 2 septembre 1945, au nom du gouvernement provisoire, sur la place historique Ba Dinh, le président Hô Chi Minh lut la Déclaration d'indépendance, donnant naissance à la République démocratique du Vietnam. Il affirma : « … Pour ces raisons, nous, le gouvernement provisoire de la République démocratique du Vietnam, déclarons solennellement au monde que le Vietnam a droit à la liberté et à l'indépendance et qu'il est devenu un pays libre et indépendant. Le peuple vietnamien tout entier est déterminé à consacrer toute son énergie, toute sa force, sa vie et ses biens au maintien de cette liberté et de cette indépendance. »

Le 10 septembre 1945, sous le pseudonyme de CHIEN THANG, Oncle Ho écrivit l'article « LE GOUVERNEMENT EST AU SERVITEUR DU PEUPLE », publié dans le numéro 46 du journal Cuu Quoc. L'article contenait un passage : « … Les anciens disaient : les fonctionnaires sont au service du peuple ; nous pouvons également dire : le gouvernement est au service du peuple. L'action du gouvernement doit viser un seul but : la liberté et le bonheur de tous. Par conséquent, le gouvernement populaire doit toujours placer les intérêts du peuple au-dessus de tout. Tout ce qui est bénéfique au peuple doit être fait. Tout ce qui lui est nuisible doit être évité… »

Cet article présente le point de vue du dirigeant sur la formation des cadres. Dans un contexte où le gouvernement, du niveau central à la base, était encore jeune, les conseils et orientations du président Ho Chi Minh à tous les niveaux de l'appareil gouvernemental de l'époque furent précieux.

Cela témoigne de sa vision du respect, de l'amour et de la proximité avec le peuple. C'est cette pensée claire qui a permis à la révolution vietnamienne de s'appuyer sur le peuple et de promouvoir sa force invincible pour vaincre les superpuissances qui ont envahi notre pays. Dans un souci d'innovation, notre Parti a toujours mis en œuvre et continuera de mettre en œuvre cette vision juste pour faire progresser notre pays.

Dans le journal Cuu Quoc n° 65, publié le 12 octobre 1945 sous le pseudonyme de CHIEN THANG, l'Oncle Ho écrivit un article intitulé « COMMENT GAGNER LE CŒUR DU PEUPLE ? » Cet article contient un passage : « … Nous devons accepter les pétitions et juger les procès pour le peuple lorsqu'ils nous sont présentés. Nous devons veiller au bien-être des victimes et veiller à l'alphabétisation de la population. En bref, tout ce qui peut améliorer la vie matérielle et spirituelle du peuple doit recevoir une attention particulière… Pour être aimé du peuple, pour gagner son cœur, nous devons d'abord aimer le peuple, placer ses intérêts avant tout et faire preuve d'impartialité. »

Bien qu'il ait été occupé par mille et une choses au début de la fondation du pays, peu importe ce qu'il faisait, dans n'importe quelle situation, l'Oncle Ho pensait toujours au peuple, s'inquiétait pour le peuple, même lorsqu'il était allongé sur son lit de malade, chaque fois qu'il se réveillait, il s'enquérait toujours de la situation de la population dans toutes les régions du pays.

Prenez soin du pays, souvenez-vous du peuple

En 1957, année de Dinh Dau, Oncle Ho consacra une grande partie de son temps à la politique étrangère. Au nom du Parti, du gouvernement et du peuple, il visita de nombreux pays frères du bloc socialiste et des pays voisins pour exprimer sa gratitude pour leur soutien indéfectible à la lutte pour la libération nationale et l'indépendance.

Dans le même temps, c'est aussi l'occasion de continuer à faire appel au soutien précieux des pays du système socialiste, à condition que le Nord se concentre sur le dépassement des conséquences de la guerre, la restauration de la production et soit prêt à fournir des ressources humaines et matérielles au Sud pour poursuivre la lutte contre les envahisseurs étrangers, éliminer le gouvernement fantoche et unifier le pays.

À l'occasion du Nouvel An lunaire 1969, dans sa lettre de vœux publiée dans le journal Nhan Dan n° 5376 du 1er janvier 1969, l'Oncle Ho exprimait clairement son amour pour ses compatriotes et les soldats vietnamiens à chaque printemps et au Têt. Il n'oubliait pas non plus l'affection des autres pays envers le peuple vietnamien. Sa lettre disait : « À l'occasion du Nouvel An 1969, au nom de tout le peuple vietnamien, je félicite et remercie chaleureusement les pays socialistes frères, les pays amis et les peuples épris de paix et de justice dans le monde, y compris le peuple progressiste américain, qui ont soutenu et aidé sans réserve le peuple vietnamien dans sa lutte contre l'Amérique et pour le salut du pays… » Cette lettre de vœux de l'Oncle Ho est une véritable prophétie, composée des six versets suivants :

« L’année dernière a été une victoire glorieuse,

Cette année, la ligne de front va sûrement gagner gros.

Pour l'indépendance, pour la liberté,

Battez-vous pour faire partir les Américains, battez-vous pour faire tomber les marionnettes.

En avant ! Soldats, compatriotes,

Le Nord et le Sud se réunissent, quel printemps plus heureux !

En effet, seulement 5 ans plus tard, le 27 janvier 1973, les soldats américains ont dû quitter le pays conformément à l’Accord de Paris ; plus de 2 ans plus tard, le régime fantoche de Saïgon s’est également effondré le 30 avril 1975, le Sud a été libéré, le pays a été unifié, le Nord et le Sud réunis comme une seule famille comme l’Oncle Ho l’avait intelligemment prédit.

Également en 1969, année du Ky Dau, l'oncle Ho est décédé, laissant derrière lui une immense douleur chez ses compatriotes et soldats à travers le pays, ainsi que chez ses amis du monde entier. Il nous a laissé un brillant exemple moral et des écrits empreints d'humanisme et d'érudition… que chacun de nous doit s'efforcer d'apprendre et de suivre tout au long de sa vie.

Selon VOV

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