La Russie vend la technologie du Su-35 à la Chine

Cette information a été révélée par les agences de presse russes alors qu'elles évoquaient l'achèvement par Moscou du contrat de transfert des 5 derniers Su-35 sur un total de 24 chasseurs Su-35 à l'armée de l'air chinoise dans le cadre du contrat signé en 2015.

Une source du Syndicat de l'industrie de la défense russe a déclaré que le contrat était signé jusqu'en 2020, mais que le fabricant russe avait terminé la livraison plus tôt que prévu.

La particularité de cet accord est que la Russie ne vend pas seulement des avions, mais peut également vendre des technologies de maintenance et de réparation mineure - remplacement, formation et éducation pour que les pilotes chinois puissent les transférer sur de nouveaux types d'avions.

En 2015, après de nombreuses négociations tendues, notamment sur les questions de quantité et de droits d'auteur, Moscou et Pékin ont signé un contrat pour la fourniture de 24 chasseurs super-manœuvrables de génération 4++, d'une valeur totale d'environ 2,5 milliards de dollars.

Avant que les agences de presse russes ne révèlent que la Russie avait transféré une partie de la technologie du Su-35 à la Chine, les médias russes et chinois ont rapporté à plusieurs reprises que la moitié des 24 Su-35 vendus par la Russie à la Chine seraient fabriqués sous licence en Chine.

Cependant, jusqu'à présent, tous les détails à ce sujet ne sont pas clairs, mais étonnamment, la Russie a accepté de coopérer au développement de ce moteur de combat avec Pékin.

Cette information a été annoncée par le vice-ministre russe de l'Industrie et du Commerce, Yuri Slyusarev, selon laquelle la Russie a décidé de coopérer avec la Chine pour développer un nouveau moteur à réaction sur la base du « produit 117C ».

Outre la fourniture d'avions Su-35, la Russie souhaite également poursuivre les négociations avec la Chine sur les aspects techniques du contrat. Il est notoire que les deux pays négocient ce contrat d'approvisionnement depuis fin 2012 et que ces négociations ont toujours été dans l'impasse ces dernières années.

Selon Viatcheslav Dzirkaln, directeur adjoint du Service fédéral russe de coopération militaro-technique (FSVTS), l'impasse du contrat est due à la demande de la Chine de modifier les paramètres techniques du Su-35 avant la livraison. Parallèlement, la Russie n'a aucune intention d'apporter des modifications majeures, de l'apparence aux spécifications techniques de la version export du Su-35.

Entre-temps, à la mi-2014, Itar-Tass a cité une source militaire russe affirmant que la raison pour laquelle le processus de négociation a pris autant de temps était que la Russie n'avait pas encore équipé son armée de l'air avec suffisamment de ces avions avancés et qu'il y avait des problèmes avec le prix.

Le chasseur Su-35 est un avion de combat russe ultra-maniable, développé par le bureau d'études Sukhoi. Ses capacités de combat sont supérieures à celles des chasseurs de la même génération, voire de la 5e génération, grâce à son moteur ultra-maniable et à ses systèmes électroniques de pointe.

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