Faire tremper et ratisser les moules sur la rivière Lam

Huy Thu May 12, 2020 07:21

(Baonghean.vn) - Les moules sont non seulement un plat familier dans tous les foyers, mais aussi un « cadeau divin » pour les pêcheurs du fleuve. Aujourd'hui, les habitants des districts riverains de la rivière Lam ont commencé la saison de la pêche aux moules.

L'été approche et les habitants des villages de moules le long de la rivière Lam, dans les districts d'Anh Son, Do Luong, Thanh Chuong et Nam Dan, entrent dans la grande saison de la pêche aux moules. Sur les rives de leur village natal, sous le soleil ardent de l'été, les pêcheurs s'activent encore à ramasser les moules. Photo : Huy Thu
Chaque pêcheur de moules apporte généralement une petite barque, des râteaux spécialisés en bambou ou en acier, un tamis, un panier pour ramasser les moules... Photo : Huy Thu
Selon l'endroit, la pêche aux palourdes se pratique en bateau ou à la main. En eaux profondes, on utilise souvent des bateaux à moteur pour tirer des râteaux en fer munis de longs filets. Dans les rivières peu profondes, on utilise des râteaux à main. Bien que la pêche aux palourdes à la main soit difficile (on est parfois immergé jusqu'à la taille, il faut s'étirer pour tirer le râteau), elle est moins gourmande en carburant qu'en bateau à moteur. Photo : Huy Thu
Pour ratisser les moules avec des râteaux en bambou ou en acier, l'opérateur doit être compétent. Il tient le râteau devant lui, le tient dans ses mains et marche à reculons. Une corde passée dans son dos permet de tirer le râteau. Photo : Huy Thu
Le ramassage manuel des palourdes a longtemps été considéré comme un travail pénible. M. Ngu Van Cuong, de la commune de Vo Liet, district de Thanh Chuong, a partagé : « Quand le travail est terminé, on va pêcher, quand le travail est terminé, on va ratisser », il n'y a pas d'autre travail, il faut ratisser les palourdes pour gagner sa vie. Les palourdes se font de plus en plus rares, ce qui rend les revenus assez instables. Photo : Huy Thu
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Les râteaux à palourdes sont passés sur le sable comme des tamis. Le sable s'écoule avec l'eau, laissant derrière lui moules et gravier. Photo : Huy Thu

Le ramassage des palourdes semble être un travail réservé aux hommes, mais en réalité, dans le village des pêcheurs de palourdes, de nombreuses femmes y excelleront. Elles partent souvent en milieu de journée, ratissent jusqu'à midi et reviennent l'après-midi. Pendant le ramassage, chaque fois que le râteau devient lourd, elles s'arrêtent pour vider les palourdes dans les compartiments du bateau. Photo : Huy Thu
Les familles composées de deux personnes ou plus qui vont ramasser les moules confient généralement le nettoyage et le filtrage du sable à une personne. Si elles partent seules, elles ne s'en chargent qu'à leur retour au quai. Photo : Huy Thu
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Après le travail, ils nettoient leurs outils, se reposent et se détendent au bord de la rivière pour oublier leur fatigue. Photo : Huy Thu

Selon la chance, chaque pêcheur gagne quelques dizaines de kilos. Les palourdes sont rapportées à la maison pour être cuisinées et vendues au marché local ou importées auprès de commerçants au prix d'environ 10 000 VND/kg. Les palourdes sont un « don du ciel » qui procure des revenus à de nombreuses personnes vivant au bord de l'eau. Elles peuvent être transformées en de nombreux plats délicieux, frais et nutritifs, appréciés de tous. En été, un repas familial avec un bol de soupe aux palourdes est un vrai régal. Photo : Huy Thu
Le dur labeur de la pêche aux palourdes sur la rivière Lam. Extrait : Huy Thu


Huy Thu