Le partenariat public-privé vu depuis le terrain de football

Gazon du stade My Dinh lors du match entre le Vietnam et la Malaisie.

Lors d'une récente conférence, le Premier ministre Pham Minh Chinh a évoqué l'histoire du stade My Dinh ainsi que d'autres projets tels que le parc Thong Nhat, et a soulevé la question du partenariat public-privé, affirmant que ce partenariat devait s'étendre non seulement au domaine des transports, mais aussi à la gestion des parcs, des sièges sociaux, des stades, des maisons d'hôtes et d'autres infrastructures. Tous les niveaux et tous les secteurs doivent adopter une approche globale.

L'histoire liée aux événements actuels du fonctionnement du stade national de My Dinh ainsi que d'autres projets culturels et sportifs peut être considérée comme la clé de l'innovation dans la mobilisation des ressources, la gestion et l'exploitation de ces types de projets.

Le Premier ministre a toujours clairement exprimé son point de vue selon lequel l'État doit laisser le secteur privé faire ce qu'il fait de bien et d'efficace. Plus précisément, le chef du gouvernement a également mis en avant trois modèles pour promouvoir la coopération public-privé : leadership public et gouvernance privée ; investissement public, gestion privée ; investissement privé, utilisation publique. Ces modèles ont fait leurs preuves dans la pratique.

En effet, avec le stade My Dinh, la participation d'investisseurs privés et de la société civile permettra d'obtenir de meilleurs résultats. À l'échelle mondiale, la plupart des stades sont confiés par l'État à des clubs ou à des particuliers pour leur gestion et leur exploitation. Une fois ce droit accordé, les clubs ou les particuliers disposent toujours d'un plan pour exploiter pleinement la capacité du stade.

De nombreux avis affirment que faire confiance au secteur privé et accroître la participation des entreprises privées dans les domaines socio-économiques constitue le moyen le plus efficace de mobiliser les ressources sociales. Les ressources qui dépendent uniquement du budget sont toujours difficiles à obtenir ; l'investissement privé dispose de nombreux canaux pour mobiliser et utiliser efficacement les capitaux.

Bien entendu, le droit de gestion et d'exploitation doit être encadré par des réglementations juridiques. Le problème est de savoir comment harmoniser les intérêts de l'État, des entreprises et des citoyens, « harmoniser les intérêts et partager les risques », afin que la coopération public-privé soit durable.

Nous comprenons que, lorsqu'ils investissent, les entrepreneurs et les entreprises se soucient toujours de la meilleure façon d'exploiter les revenus, de couvrir les coûts et de récupérer progressivement le capital, car « l'argent est une affaire de cœur ». Mais si nous ne recherchons que le profit et oublions les avantages pour la communauté, la gestion privée dérapera. Il est nécessaire d'être clair et en harmonie avec l'objectif : dans le commun réside le privé ; c'est seulement alors que la coopération public-privé portera ses fruits et sera durable.

Pour revenir à l'histoire du stade My Dinh, il est nécessaire d'étudier et de mettre en œuvre rapidement un mécanisme de coopération, comme le suggère le Premier ministre. Un bon mécanisme sera comme un rayon de soleil, aidant le stade My Dinh à reverdir rapidement.

Duc Tuan