Métier de tissage de filets de pêche à Thanh Chuong
Huy Thu•September 27, 2024 18:40
Le tissage de filets de pêche apporte non seulement des revenus aux personnes âgées qui exercent ce métier, mais contribue également à préserver un artisanat traditionnel de longue date à Thanh Chuong.
Les nasses sont tressées en bambou, rotin, plastique… et servent à attraper des poissons dans les étangs, les champs ou le long des rivières et ruisseaux. Elles permettent non seulement d'améliorer les repas, mais constituent aussi un passe-temps pour beaucoup. L'artisanat du tissage de nasses à Thanh Chuong existe depuis longtemps. Aujourd'hui, les personnes qui continuent à pratiquer cet artisanat sont toutes âgées. Photo : Huy Thu Pour tisser un filet de pêche, il faut passer par de nombreuses étapes : fendre le bambou et le rotin, aiguiser les dents, tailler le rotin, plier le bord, tresser la tête, tresser les pieds, fabriquer le bord et le manche… Selon le type de filet (petit, moyen ou grand), il faut couper le bambou, fendre le bambou et aiguiser les dents. M. Tran Dinh Mao (75 ans), du hameau de Dinh Son, commune de Dong Van, a déclaré : « Mon père tissait des filets de pêche ; j’ai donc appris à tisser à 10 ans. Après ma retraite, j’ai repris ce métier. Mes deux frères font le même métier que leur père. » Photo : Huy Thu Selon les professionnels, chaque denture compte généralement 60 à 80 dents, dont 4 à 6 dents principales. Celles-ci sont plus grandes que les dents normales. La face intérieure et la moitié supérieure présentent deux rainures creusées pour maintenir les deux bords du panier. Le panier possède de nombreuses dents principales, et bien que le bord soit difficile à tordre, il est très robuste. L'artisan commence le tressage du panier en tressant la tête, puis le pied… Photo : Huy ThuAu cours de leur travail, les artisans de Thanh Chuong ont apporté de nombreuses améliorations et créé de nombreux outils… appliqués à la production pour tisser des filets de pêche plus rapidement et avec une meilleure qualité. Photo : Huy ThuM. Tran Dinh Hoa (64 ans), du hameau de Dinh Son, commune de Dong Van, a déclaré : « Il exerce ce métier depuis plus de 40 ans. Après avoir traversé de nombreuses épreuves, sa famille perpétue encore aujourd’hui le métier de tisserand de filets de pêche. Chaque année, lui et sa femme tissent entre 300 et 350 filets de pêche. Les produits ne sont pas apportés au marché, mais des commerçants viennent souvent les acheter à la maison. » Photo : Huy Thu M. Le Van Han (72 ans), du hameau 6 de la commune de Thanh Luong, a déclaré : « Il pratique le tissage de filets de pêche depuis de nombreuses années. Cadre retraité, il s'est lancé dans ce métier avec passion. Il consacre la majeure partie de l'étage de sa maison à deux étages au stockage des matières premières, à la fabrication et au séchage des filets de pêche. » Photo : Huy Thu Par beau temps, le toit de M. Han est rempli de filets de pêche à sécher. Il fabrique de nombreux types de filets, dont les dimensions sont adaptées aux besoins des clients. Ses filets sont fabriqués à partir de deux matériaux principaux : le bambou et le rotin, sans plastique. Photo : Huy Thu Pour fabriquer des filets de pêche standards, selon les tisserands, il faut d'abord choisir du vieux bambou, le couper à la bonne longueur, affûter les dents uniformément, courber le bord, puis tisser et tresser correctement. Une fois terminé, le filet doit être beau, avec des pattes et une ouverture rondes, un dos courbé et robuste, gage de qualité et de durabilité. Photo : Huy Thu À propos de l'art du tissage de paniers en bambou, M. Le Van Han a confié : « J'adore ce métier, alors je l'ai appris moi-même. Souvent, je me lève à 4 heures du matin pour tresser des paniers en bambou. Je suis attentif à la qualité du produit, je choisis donc les matériaux et les travaille soigneusement avant le tissage, afin de garantir la solidité de chaque pièce. Ce métier, même après un certain âge, est à la fois agréable et source de revenus complémentaires. » Photo : Huy ThuLes filets en bambou de Thanh Chuong sont de bonne qualité et très appréciés des consommateurs de la province et d'ailleurs. À l'heure actuelle, la quasi-totalité des tisserands ne parviennent pas à satisfaire les commandes. Le prix des filets varie selon le type, allant de 100 000 à 300 000 VND/filet ; les filets « énormes » coûtent entre 800 000 et 1 million de VND. Photo : Huy ThuEn plus d'être vendus sur les marchés traditionnels et importés par les commerçants, les filets de pêche des habitants de Thanh Chuong sont également promus sur les réseaux sociaux. Le métier de tisserand de filets de pêche exercé par les personnes âgées est non seulement une source de revenus pour la famille, mais contribue également à la préservation d'un savoir-faire traditionnel ancestral. Photo : Huy Thu M. Le Van Han est célèbre pour tisser des pièges en bambou dans la commune de Thanh Luong (Thanh Chuong). Vidéo : Huy Thu