L'article 8 de la loi sur la cybersécurité (en vigueur depuis le 1er janvier 2019) stipule 6 groupes d'actes interdits dans le cyberespace, notamment :
1.Utiliser le cyberespace, les technologies de l'information et les moyens électroniques pour violer la sécurité nationale et l'ordre et la sécurité sociaux ; mener des activités contre la République socialiste du Vietnam ; déformer l'histoire, insulter la religion, discriminer en fonction du sexe, faire preuve de racisme ; inciter aux émeutes, perturber la sécurité, troubler l'ordre public ; fournir de fausses informations, insulter, calomnier ; violer l'ordre de gestion économique, la prostitution, les maux sociaux, la traite des êtres humains et inciter, séduire et inciter d'autres personnes à commettre des crimes.
2.Mener une cyberguerre, des cyberattaques, du cyberterrorisme, du cyberespionnage, de la cybercriminalité ; provoquer des incidents, attaquer, infiltrer, prendre le contrôle, déformer, interrompre, arrêter, paralyser ou détruire des systèmes d’information importants liés à la sécurité nationale.
3.Produire, utiliser des outils, des moyens, des logiciels ou se livrer à des actes qui entravent ou perturbent le fonctionnement des réseaux informatiques ou des réseaux de télécommunications ; diffuser des programmes informatiques qui nuisent au fonctionnement des réseaux informatiques, des réseaux de télécommunications ou des appareils électroniques ; accéder illégalement aux réseaux informatiques, aux réseaux de télécommunications ou aux appareils électroniques d'autrui.
4.Résister ou entraver les activités des forces de cybersécurité ; attaquer ou désactiver illégalement les mesures de cybersécurité.
5.Profiter ou abuser des activités de protection de la cybersécurité pour porter atteinte à la souveraineté nationale, aux intérêts, à la sécurité, à l’ordre social et à la sûreté, aux droits et intérêts légitimes des organisations et des individus, ou à des fins personnelles.
6.D’autres actes utilisant le cyberespace pour porter atteinte à la sécurité nationale, à l’ordre et à la sûreté sociaux, aux droits et intérêts légitimes des organisations et des individus, ou pour violer les dispositions de la présente loi.