Le mot « Reset » (anglais) est utilisé dans de nombreux domaines ; on traduit souvent son sens vietnamien par « redémarrage ». En mathématiques et en informatique, ce mot a également d'autres significations : remettre à zéro ou revenir à l'état initial. Dans le cadre de cet article, nous abordons la signification principale du mot « Reset » pour évoquer le besoin de « redémarrage » pour les centaines de milliers de travailleurs qui ont perdu leur emploi et vu leurs heures de travail réduites en 2022.
Selon la presse, depuis début 2022, de nombreuses usines exportatrices de textiles, de chaussures, d'électronique et de meubles en bois dans les provinces du sud ont licencié des centaines de milliers de travailleurs en raison de la baisse des commandes, des difficultés à trouver des matières premières pour la production et des marchandises difficiles à exporter. Rien qu'à Hô-Chi-Minh-Ville, fin octobre 2022, près de 128 000 personnes avaient perdu leur emploi, soit une augmentation de 26 % par rapport à la même période l'année dernière. Dans la province de Binh Duong, plus de 28 000 travailleurs ont vu leurs contrats suspendus et environ 240 000 travailleurs ont vu leurs heures de travail réduites. Dans d'autres provinces et villes, le secteur de la fabrication de textiles, de vêtements et de chaussures est également confronté à de nombreuses difficultés en raison de la faiblesse des commandes et de la possibilité de licenciements.
Perdre son emploi est une situation que personne ne souhaite dans une société instable. C'est différent de la situation des travailleurs qui demandent à quitter leur emploi. Aucun travailleur ne souhaite être « privé » de son emploi par le directeur de l'usine ou de l'entreprise. Les statistiques des autorités compétentes montrent qu'environ 20 à 30 % du nombre total de personnes ayant perdu leur emploi dans les provinces du sud ont droit à l'assurance chômage. La majorité des autres ont perdu leur emploi avant d'avoir accompli les 12 mois de travail prévus par leur contrat. Conformément à la réglementation, ils ne perçoivent pas d'allocations chômage de l'entreprise et ne sont pas couverts par la caisse d'assurance chômage. Cela a gravement affecté la vie des travailleurs. Et une image courante dans certaines provinces du sud est que de nombreux travailleurs doivent prendre le bus pour rentrer chez eux plus tôt que prévu pour le Têt à partir de début novembre 2022.
La perte de leur emploi entraînera de nombreuses difficultés pour les travailleurs, car ils ne disposeront pas de revenus suffisants pour couvrir leurs dépenses courantes, tandis que les prix de nombreux biens de consommation augmenteront en fin d'année. Bien qu'initialement, les fédérations syndicales à tous les niveaux et les syndicats d'entreprises aient participé aux négociations avec les chefs d'entreprise pour garantir la mise en œuvre intégrale des régimes de salaires et de primes du Têt pour les travailleurs conformément à la réglementation, les difficultés se sont accumulées après la perte de leur emploi.
Cependant, perdre son emploi ne signifie pas pour autant que la porte est fermée aux travailleurs. Considérez cela comme une remise à zéro : ils ont la possibilité de trouver un nouvel emploi, d'acquérir de nouvelles compétences sociales pour trouver un emploi adapté, ou de retourner dans leur ville natale pour exploiter les ressources foncières en développant une agriculture propre… Bien sûr, dans ce processus, les travailleurs ont besoin du soutien actif de leurs proches, de leurs amis et de la société dans son ensemble. Il est important de noter qu'à la fin de 2022, les parcs industriels de Nghe An auraient besoin de plus de 40 000 travailleurs. Cela pourrait être l'occasion pour de nombreux chômeurs de reprendre leur emploi.
Article : Nguyen Nguyen
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