La présidente sud-coréenne Park Geun-hye a été destituée

Ce matin (10 mars), un juge de la Cour constitutionnelle coréenne a annoncé qu'il maintiendrait la décision de destituer la présidente Park Geun-hye prise précédemment par l'Assemblée nationale du pays.

Les partisans de la présidente Park manifestent devant la Cour constitutionnelle à Séoul le 10 mars. Photo : Reuters.

Selon l'agence de presse Reuters, avec cette décision de la Cour constitutionnelle, Mme Park Geun-hye sera obligée de quitter son poste avant la fin de son mandat.

Ainsi, Mme Park Geun-hye est devenue la première présidente démocratiquement élue de Corée du Sud à être contrainte de quitter ses fonctions. Selon la Constitution sud-coréenne, une nouvelle élection présidentielle aura lieu dans les 60 jours suivant cette décision.

L'agence de presse AFP a cité le président de la Cour constitutionnelle, Lee Jung-mi, déclarant que les actions de Mme Park « ont gravement porté atteinte à l'esprit de la démocratie et à l'État de droit ». M. Lee Jung-mi a affirmé que « la présidente Park Geun-hye… a été démise de ses fonctions ».

La décision de la Cour constitutionnelle intervient après des mois de troubles politiques en Corée du Sud à la suite d'un scandale de corruption impliquant la présidente Park Geun-hye et son amie proche, Choi Soon-sil.

Mme Park a été élue présidente de la Corée du Sud en 2012 avec le plus grand nombre de voix jamais obtenu par un candidat présidentiel sud-coréen en période démocratique.

Avant le prononcé du jugement, la sécurité était renforcée autour de la Cour constitutionnelle de Séoul, avec une forte présence policière. Les manifestants anti-Park et les extrémistes ont également été tenus à l'écart de l'enceinte du tribunal.

Chung Sye-kyun, le président de l'Assemblée nationale, a appelé le pays à normaliser ses affaires intérieures dès que possible après la décision de la Cour constitutionnelle sur Park, qui a été gravement perturbée depuis que Park a été destituée de ses fonctions en décembre.

Selon Tuoi Tre