Le président Trump annonce son intention d'imposer des droits de douane à 150 pays

Selon RIA Novosti du 17 juillet, dans une interview accordée à Real America's Voice, le président américain Donald Trump a déclaré qu'il prévoyait d'imposer une taxe d'importation de 10 à 15 % sur les marchandises en provenance de 150 pays - petites économies.

« Nous publierons un chiffre pour les autres, soit près de 150 pays. Nous publierons simplement un chiffre, et il pourrait s'agir de 10 ou 15 %. Nous n'avons pas encore décidé, c'est un chiffre important », a déclaré le président Trump.

De retour à la Maison-Blanche, le président Donald Trump a entrepris de durcir sa politique commerciale : il a imposé des droits de douane sur les importations en provenance du Mexique et du Canada, augmenté les droits de douane sur la Chine et annoncé des droits de douane sur l’acier, l’aluminium et les automobiles. Le point culminant a eu lieu le 2 avril, lorsque Washington a imposé des droits de douane réciproques sur les importations. Le taux de base était de 10 %, mais des droits de douane plus élevés ont été appliqués à 57 pays. Cependant, une semaine plus tard, le processus a été suspendu et les États-Unis ont entamé des négociations avec de nombreux partenaires commerciaux.

Selon l'Institute for Supply Management, ces politiques commerciales contribuent au déclin de l'activité industrielle aux États-Unis et provoquent de graves perturbations dans les chaînes d'approvisionnement. Les entreprises luttent pour leur survie, contraintes d'absorber elles-mêmes la hausse des coûts. Mais les marchés ignorent de plus en plus le discours ferme du président Trump, qui a déjà assoupli les sanctions à plusieurs reprises face à la colère des investisseurs.

NBC News, citant une source anonyme de haut rang, a rapporté que les secrétaires au Trésor et au Commerce des États-Unis ont exhorté le président à suspendre les droits de douane dans un contexte de turbulences sur les marchés obligataires. Les responsables locaux ont également exprimé leur inquiétude quant au risque que la décision du président Trump ne déclenche une nouvelle crise financière mondiale.