Treize fonctionnaires de la FAM accusés de falsification de documents de naturalisation
Une enquête interne identifie 13 dirigeants de la FAM impliqués dans une affaire de naturalisation ; la FIFA inflige une amende de 350 000 francs suisses, l’AFC envisage des mesures disciplinaires supplémentaires ; la FAM envisage de porter l’affaire devant le TAS.
La Fédération malaisienne de football (FAM) traverse sa plus grave crise de gouvernance depuis dix ans, treize hauts responsables ayant été impliqués dans un scandale de fraude à la naturalisation de joueurs. La FIFA a infligé une amende de 350 000 francs suisses, tandis que la Confédération asiatique de football (AFC) examine d'autres sanctions disciplinaires. La pression publique contraint la FAM à agir rapidement, qu'il s'agisse d'une enquête interne ou d'un éventuel appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Faits marquants : 13 fonctionnaires de la FAM et une amende de 350 000 francs
Selon TribunNews (Indonésie), les premiers résultats de la commission spéciale de la FAM indiquent l'implication de plusieurs membres de la direction. Certaines personnes ont été invitées à démissionner volontairement afin de permettre la poursuite de la procédure judiciaire.
- Treize responsables de la FAM ont été accusés d'être directement impliqués.
- La FIFA a écopé d'une amende de 350 000 francs suisses (équivalant à près de 11,5 milliards de VND) pour violation des règlements relatifs à la falsification et à la tricherie des dossiers des joueurs.
- L'AFC envisage des sanctions disciplinaires supplémentaires.
Évolution de la situation et enquête interne
Le journaliste Pola Singh a indiqué que Datuk Joehari, ancien président de la FAM, pourrait figurer parmi les personnes susceptibles de quitter leurs fonctions. Il a démissionné subitement en août, quelques jours seulement avant que la FIFA n'annonce officiellement une lourde sanction contre le football malaisien.
L'enquête interne a été menée par la FAM, via une commission spéciale, afin de clarifier la procédure d'inscription, l'évaluation des documents et les indices de fraude liés à la naturalisation des joueurs. Selon des sources à Kuala Lumpur, un vaste plan de restructuration du personnel est jugé nécessaire pour regagner la confiance des supporters, tout en espérant obtenir l'indulgence de la FIFA et de l'AFC.
Pression publique et réponse officielle
L'ancien Premier ministre Mahathir Mohamad a vivement condamné l'incident, affirmant que « derrière cet acte se cachent des personnes influentes qui pensent pouvoir agir en toute impunité ». Face à l'indignation générale, la FAM a mis en place une commission d'enquête indépendante, présidée par l'ancien juge en chef Tun Md Raus Sharif, qui a entamé ses travaux le 4 novembre.
La ministre de la Jeunesse et des Sports, Hannah Yeoh, a affirmé qu'elle collaborerait étroitement avec la commission d'enquête afin de clarifier toute irrégularité : « Nous ne permettrons à personne, quelle que soit sa position, de nuire à la réputation du football malaisien. »
Gestion de la situation : purge du personnel, possibilité de poursuites contre CAS
La double procédure disciplinaire imposée par la FIFA et la supervision de l'AFC a contraint la FAM à élargir ses recours juridiques. Selon les médias régionaux, la Malaisie devrait saisir le TAS.
Si elle était mise en œuvre, cette mesure témoignerait à la fois d'une volonté de se défendre contre les accusations et d'un engagement en faveur des réformes. Cependant, la priorité immédiate de FAM demeure les questions internes : identifier les responsabilités individuelles, renforcer les procédures et restructurer le contrôle des dossiers.
Impact sur l'image et la confiance des fans
Cet incident est considéré comme le plus grand séisme qu'ait connu le football malaisien ces dix dernières années. Outre les conséquences financières de l'amende, la réputation et l'intégrité du système de gestion du football national sont mises à rude épreuve. La confiance des supporters est fortement ébranlée, et les chances de redressement dépendent de la transparence de l'enquête et de la volonté de la Fédération malaisienne de football (FAM) de se réformer.
D'un point de vue compétitif, une gouvernance intègre et un processus de recrutement rigoureux sont les conditions minimales à la stabilité de l'équipe nationale malaisienne et du football de haut niveau. La clarification des responsabilités des 13 officiels, ainsi qu'une feuille de route précise pour les réformes, seront déterminantes pour la capacité de la Fédération malaisienne de football (FAM) à regagner la confiance du public et des instances dirigeantes régionales.
Signification immédiate
Si la FAM procède à une purge complète de son personnel, en étroite collaboration avec le comité indépendant et l'instance dirigeante, cela pourrait marquer un tournant et mettre fin à une longue période de chaos. À l'inverse, tout retard ou manque de transparence ne fera que prolonger les sanctions et aggraver la perte de confiance.


