15 518 prisonniers ont été graciés à l'occasion de la fête nationale du 2 septembre
Le 29 août, le Bureau du Président s’est coordonné avec le Conseil consultatif d’amnistie pour organiser une conférence de presse afin d’annoncer la décision d’amnistie de 2013 du Président de la République socialiste du Vietnam.
Français Lors de la conférence de presse, le chef adjoint permanent du Cabinet du Président Giang Son, autorisé par le Président, a annoncé deux décisions (n° 1558 et 1559, datées du 29 août) du Président sur l'amnistie en 2013. Selon la décision n° 1558, le Président a décidé d'accorder l'amnistie et la libération anticipée à 15 446 prisonniers purgeant des peines de prison qui sont éligibles à l'amnistie en 2013. Dans la décision 1559, le Président a décidé d'accorder l'amnistie à 72 personnes dont les peines de prison sont reportées ou temporairement suspendues.
![]() Photo d'illustration. |
Outre les prisonniers vietnamiens, cette amnistie concerne 16 prisonniers de six autres pays et territoires. Parmi les prisonniers actuellement en détention et amnistiés, on compte 1 842 femmes. Quatre prisonniers ayant commis des atteintes à la sécurité nationale sont également amnistiés. Le montant versé par les prisonniers amnistiés pour remédier aux conséquences de leurs actes, exécuter des peines supplémentaires et payer les frais de justice s'élève à près de 181,4 milliards de dongs vietnamiens.
Lors de la conférence de presse, des représentants de la Présidence, du ministère de la Sécurité publique, du ministère des Affaires étrangères et de la Cour populaire suprême ont répondu aux nombreuses questions des journalistes et des représentants des agences diplomatiques concernant la décision d'amnistie présidentielle ainsi que les politiques connexes du Parti et de l'État de la République socialiste du Vietnam. Les représentants de ces agences ont affirmé que l'amnistie présidentielle avait été mise en œuvre sans interruption ces dernières années, démontrant la supériorité du régime et des politiques clémentes de l'État, créant ainsi les conditions permettant aux personnes ayant commis des erreurs d'étudier, de s'amender et de se réinsérer dans la société.
Les personnes susceptibles d'être amnistiées sont celles qui ont enfreint la loi, ont été jugées par les tribunaux populaires de tous niveaux conformément au Code pénal et au Code de procédure pénale de la République socialiste du Vietnam, ont bénéficié d'un processus de réinsertion sociale satisfaisant et n'exercent aucune discrimination ni restriction à l'égard des détenus. Le processus d'examen de l'amnistie est mené dans le respect des principes de publicité et de transparence. Durant ce processus, le Conseil consultatif d'amnistie, organe permanent, a mis en place des groupes de travail chargés d'inspecter, d'inciter et d'orienter les prisons et les camps de détention afin de garantir que l'examen de l'amnistie soit mené conformément aux dispositions de la loi.
Afin d'atteindre l'objectif d'éducation, de réforme et de réinsertion sociale des détenus, afin qu'ils deviennent des personnes utiles, le gouvernement a chargé le ministère de la Sécurité publique et les comités populaires des provinces et des villes sous tutelle centrale de mettre en œuvre des mesures et des politiques visant à créer les conditions permettant aux personnes libérées de prison de retourner à leur domicile et de se réinsérer rapidement dans la société. En effet, depuis la mise en œuvre des périodes d'amnistie prévues par la loi d'amnistie de 2007, le taux de récidive des détenus amnistiés n'est que de 0,83 %.
Selon HNMO-TH