15 conseils pour aider à prévenir le cancer du sein
Il existe des moyens de prévenir les maladies, comme une alimentation saine, l’exercice physique…
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L’allaitement maternel aide les mères à réduire le risque de cancer du sein. |
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent et la principale cause de décès chez les femmes dans de nombreux pays industrialisés. Il s'agit d'une maladie très complexe dont les causes et les traitements font l'objet de nombreuses études depuis de nombreuses années. Cependant, il est nécessaire de le détecter précocement grâce au dépistage chez les femmes en bonne santé. En France, une femme sur dix est atteinte d'un cancer du sein, mais il existe heureusement des moyens de prévenir la maladie, comme une alimentation saine, l'exercice physique… Voici 15 conseils pour prévenir le cancer du sein :
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1. Mangez beaucoup de légumes verts
Des chercheurs suédois ont mené une enquête auprès de 5 842 femmes et ont constaté qu'une consommation importante de légumes verts (chou vert, brocoli, choux de Bruxelles, etc.) réduisait le risque de cancer du sein de 20 à 40 %, car les légumes sont riches en glucosinolates. Une étude américaine de 2009 a montré que le sulforaphane (une famille de glucosinolates) pouvait inhiber la prolifération cellulaire et prévenir la formation de tumeurs, y compris les tumeurs du sein. Une autre étude sur des animaux de laboratoire a montré que l'indole-3-carbinol (une forme de glucosinolate) avait la capacité d'autodétruire les tumeurs du sein.
2. Évitez l’eau de Javel et les pesticides
Les détergents, pesticides, peintures… contiennent souvent des PCB, des organochlorés et des solvants organiques qui perturbent l'activité endocrinienne du sein en raison d'une synthèse accrue d'œstrogènes. Une activité hormonale excessive stimule la division cellulaire. Selon le professeur Henri Joyeux, spécialiste en oncologie, et le Dr Bérengère Arnal-Schnébelen, spécialiste en gynécologie-obstétrique, le risque de cancer du sein est multiplié par 1,4 à 2,4 après environ 15 ans d'exposition à des solvants organiques cancérigènes. De plus, en cas d'exposition à l'amiante et à la fibre de verre, le risque de cancer du sein est multiplié par 1,3 pendant la préménopause.
3. Réduisez certaines graisses
Les aliments industriels comme les gâteaux, les pizzas… contiennent beaucoup de « mauvaises » graisses appelées « trans » ou « hydrogénées », qui augmentent le risque de cancer du sein. Une étude menée par l'Inserm et l'Institut Gustave Roussy en 2008 a montré que l'incidence du cancer du sein doublait presque chez les femmes présentant un taux élevé d'acides gras « trans » dans le sang. Il est donc conseillé de limiter la consommation d'acides gras saturés tels que les graisses animales, le bacon, le beurre…
4. Consommez beaucoup de fibres
Une étude américaine menée auprès de 83 234 femmes a révélé que les femmes préménopausées consommant au moins cinq fruits et légumes par jour présentaient un risque de cancer du sein inférieur de 23 %. Cette étude montre que les fruits et légumes sont riches en fibres, en minéraux, en acide folique et en lycopène. Les aliments riches en fibres comme les prunes, les dattes, les lentilles, etc., ainsi que les aliments riches en acide folique comme le cresson, les épinards, les asperges, etc., et les aliments riches en lycopène comme les tomates, la pastèque et le pamplemousse rose, etc.
5. Suivi du poids
Pendant la ménopause, si vous prenez environ 10 % de votre poids corporel, votre risque de cancer du sein augmente de 30 à 50 %. Des taux élevés de sucre et de graisse dans les seins forment une « glande endocrine négative » et produisent alors des hormones cancérigènes. Des recherches menées aux États-Unis montrent qu'après 10 ans, le taux de survie des patientes obèses atteintes d'un cancer du sein est de 40 %, contre 54 % pour les patientes non obèses.
6. Note sur le traitement hormonal pendant la ménopause
Le traitement hormonal substitutif pendant la ménopause augmente le risque de cancer du sein, car l'œstrogène « excédentaire » stimule la division cellulaire mammaire. Une étude américaine de 2009 a révélé que le risque de cancer du sein diminuait significativement à l'arrêt du traitement hormonal.
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Les germes de soja sont riches en phyto-œstrogènes. |
7. Augmentez votre consommation d’aliments riches en phyto-œstrogènes !
Le soja, les graines de lin… sont des aliments riches en phyto-œstrogènes. Ils contribuent à réduire les taux d'œstrogènes lorsqu'ils sont élevés, empêchant ainsi une stimulation excessive du développement mammaire et réduisant ainsi le risque de cancer du sein. Une étude américaine a montré que les femmes consommant beaucoup de soja présentaient un risque de cancer du sein inférieur de 23 à 47 %. Les phyto-œstrogènes ne doivent pas être utilisés chez les femmes ayant eu un cancer du sein ou dont un membre de la famille est atteint d'un cancer du sein ; il est préférable de consulter un médecin.
8. Notez certains médicaments
Selon le professeur Hervé Gautier, oncologue, l'utilisation de certains médicaments (antidépresseurs, diurétiques) augmente le risque de cancer du sein, mais il faut être prudent car elle peut être combinée à d'autres facteurs de risque qui provoquent la croissance de cellules anormales, selon le professeur Henri Joyeux.
9. Faut-il se méfier des déodorants ?
L'aluminium et les parabènes sont deux substances chimiques présentes dans la plupart des déodorants. Ces substances perturbent l'activité hormonale et augmentent le risque de cancer du sein (surtout après le rasage ou l'épilation à la cire). Cependant, aucune preuve scientifique n'établit de lien entre les déodorants et le cancer du sein ; il est donc conseillé d'être prudent !
10. Soyez prudent avec les boissons alcoolisées
Selon le professeur Hervé Gautier, une consommation importante de boissons alcoolisées augmente le risque de cancer du sein, car une consommation élevée d'alcool augmente la production d'œstrogènes, facilitant ainsi la division cellulaire. De plus, l'alcool, une fois absorbé par l'organisme, est transformé en acétaldéhyde, un agent cancérigène.
10 g d'alcool équivalent à 10 cl de vin à 12°, 25 cl de bière à 5°, 3 cl de whisky à 40°, 3 cl de pastis à 45°, 10 cl de champagne à 12°.
11. Arrêtez de fumer
Selon le professeur Henri Joyeux et le Dr Bérengère Arnal-Schnébelen, les femmes qui fument augmentent leur risque de cancer du sein de 30 %, surtout si elles fument avant 20 ans et au moins 20 cigarettes par jour. Selon le professeur Hervé Gautier, les effets nocifs du tabac sur le cancer du sein sont plus évidents lorsqu'il est associé à l'alcool. Selon une étude américaine de 2008, la nicotine favorise la croissance des tumeurs mammaires et les métastases.
12. Exercice
Selon le professeur Hervé Gautier, les personnes inactives présentent un risque plus élevé de cancer du sein. L'exercice physique contribue en effet à réduire les taux d'œstrogènes et de graisses. Ce phénomène réduit le risque de cancer du sein de 20 à 40 % par rapport aux personnes inactives. Pratiquer au moins 30 minutes d'exercice par jour, 5 jours par semaine, réduit le risque de cancer du sein de 25 %.
13. Examens de santé réguliers
Selon le Centre français de prévention du cancer, il y a 20 ans, le taux de survie moyen des femmes atteintes d'un cancer du sein était inférieur à 50 %, mais il atteint aujourd'hui 90 % en cas de diagnostic précoce. Il est conseillé de réaliser une échographie mammaire tous les 2 ans chez les femmes de 50 à 74 ans.
14. Allaitement maternel
Selon l'Institut américain de recherche sur le cancer et l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'allaitement maternel pendant au moins les 6 premiers mois de la vie aide non seulement les enfants à se développer de manière complète et saine, mais constitue également l'une des mesures efficaces pour réduire le risque de cancer du sein, car l'allaitement maternel aide à « évacuer » les substances cancérigènes dans les cellules mammaires.
15. Devrait avoir son premier enfant avant 30 ans
Avoir son premier enfant avant 30 ans réduit le risque de cancer du sein. Selon le professeur Henri Joyeux, une grossesse précoce augmente significativement la production d'œstriol, une hormone qui réduit le risque de cancer du sein de 50 à 70 % par la suite. Chaque naissance réduit également le risque de cancer du sein, car après l'accouchement et l'allaitement, les glandes mammaires sont moins sensibles aux agents cancérigènes.