23 % des entreprises qui envoient des travailleurs travailler à l'étranger sont classées A1

Le classement des entreprises recrutant des travailleurs pour travailler à l'étranger en 2013 a été annoncé le matin du 11 septembre, à Hanoi, avec 23% des entreprises classées au premier rang (A1).

L'évaluation a été menée par l'Association vietnamienne de fourniture de main-d'œuvre (VAMAS) sur la base du Code de conduite (CoC-VN) pour les entreprises de fourniture de main-d'œuvre - un mécanisme appliqué depuis 2010 avec le soutien de l'Organisation internationale du travail (OIT) dans le cadre du projet du Triangle de la sous-région du Grand Mékong (projet de protection des travailleurs migrants) financé par le gouvernement australien.

CoC-VN est un outil d’autorégulation volontaire visant à améliorer le respect des lois nationales et des normes internationales, à renforcer la gestion des entreprises et à protéger les travailleurs migrants contre l’exploitation.

Le classement se compose de quatre groupes : excellent (A1, A2), bon (B1, B2), moyen (C1, C2) et médiocre (D1, D2). Plus de la moitié des entreprises classées appartiennent au groupe A2 et près d'un cinquième au niveau B1.

Selon le président du VAMAS, Nguyen Luong Trao, le processus de suivi et d'évaluation des entreprises mettant en œuvre le CoC-VN ne consiste pas simplement à collecter des informations, à vérifier, à évaluer et à classer, mais « plus important encore, c'est le processus de mobilisation et de soutien des entreprises pour améliorer leur éthique professionnelle et se conformer aux normes de l'OIT sur la migration internationale de main-d'œuvre ».

Des travailleurs font la queue pour effectuer les formalités de sortie. Illustration (photo/Internet).

Au cours de la deuxième année du classement, le nombre d'entreprises de recrutement participant au suivi et à l'évaluation a plus que doublé (passant de 20 entreprises la première année à 47 entreprises la deuxième année). Ces entreprises représentent plus d'un quart (27 %) de l'ensemble des entreprises opérant dans ce secteur et gèrent jusqu'à la moitié des travailleurs vietnamiens envoyés travailler à l'étranger. La troisième année, le nombre d'entreprises participantes devrait atteindre 70.

M. Trao a déclaré : « Le suivi, l’évaluation et l’annonce publique des résultats de la mise en œuvre du CoC-VN doivent continuer à être effectués chaque année et progressivement étendus à toutes les entreprises qui recrutent. »

Six des 20 entreprises classées la première année ont été reclassées la deuxième année en raison d'améliorations, mais cinq ont été rétrogradées en raison de violations.

Le vice-ministre du Travail, des Invalides et des Affaires sociales, M. Nguyen Thanh Hoa, a affirmé l'engagement du ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales à continuer de soutenir les efforts du VAMAS pour élargir le champ d'évaluation et faire de cette activité une activité annuelle.

« C’est un bon moyen de renforcer la concurrence loyale entre les entreprises, de prévenir les violations dans le processus de recrutement, d’améliorer la qualité des services aux entreprises et de créer ainsi une nouvelle image de confiance pour les entreprises », a déclaré M. Hoa.

Le renforcement de l’autocontrôle est l’un des points clés de l’Agenda de l’OIT pour l’amélioration de la qualité du recrutement, car il soutient la mise en œuvre et le suivi des réglementations gouvernementales pour les agences de recrutement, en particulier dans le contexte des prévisions selon lesquelles la migration de main-d’œuvre continuera d’augmenter parallèlement au processus d’intégration économique dans la région.

Avec la formation de la Communauté économique de l’ASEAN fin 2015, le nombre de travailleurs vietnamiens partant travailler à l’étranger devrait augmenter.

« Cela nécessite une meilleure protection des travailleurs migrants et une amélioration de la qualité des services des agences de recrutement. Par conséquent, les outils d'autosurveillance et d'évaluation tels que le CoC-VN bénéficient tant aux employeurs qu'aux travailleurs », a déclaré Gyorgy Sziraczki, directeur de l'OIT au Vietnam. « La migration de main-d'œuvre n'est plus considérée comme une solution à la seule réduction de la pauvreté. Le Vietnam doit continuer à accorder de l'importance à la qualité des services de recrutement et à une meilleure protection des travailleurs afin de tirer pleinement parti de la migration de main-d'œuvre. »

Selon l’ambassadeur australien Hugh Borrowman, le fonctionnement d’un marché du travail efficace ne concerne pas seulement les travailleurs, les employeurs et les agences d’emploi publiques, mais les agences d’emploi privées jouent désormais un rôle important dans la mise en relation des travailleurs et des employeurs.

« Le gouvernement australien est fier de soutenir cet important processus par le biais du projet du Triangle de la sous-région du Grand Mékong de l’OIT afin de contribuer à la construction d’un marché du travail performant où chacun bénéficie équitablement », a déclaré l’ambassadeur Hugh Borrowman.

Actuellement, le Vietnam compte plus de 170 entreprises d’offre de main-d’œuvre, envoyant environ 80 000 travailleurs à l’étranger chaque année dans plus de 40 pays et territoires à travers le monde.

Selon QĐND