Les lignes d'assistance téléphonique 360 dans les hôpitaux ne fonctionnent pas.
(Baonghean) - L'histoire de plus de 360 lignes d'assistance téléphonique dans les hôpitaux qui ne fonctionnent pas, récemment annoncée par le ministère de la Santé, attire l'attention du public.
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En principe, les lignes d'assistance téléphonique sont utilisées en cas d'urgence ; la communication est toujours fluide, jour et nuit, en semaine comme les jours fériés ; les informations sont toujours reçues et traitées immédiatement ou transmises aux autorités pour une résolution rapide. L'ouverture de lignes d'assistance téléphonique répond souvent aux besoins des gestionnaires sociaux et des bénéficiaires de polices d'assurance. Grâce à ces lignes, les autorités sont informées des événements inhabituels qui se produisent quelque part et peuvent intervenir et prendre des mesures de gestion rapides, contribuant ainsi à prévenir et à minimiser les dommages.
Les informations fournies par la hotline aident également les autorités à répondre rapidement aux préoccupations des citoyens ou des clients concernant les problèmes liés à la fourniture des services publics. Si le service public est essentiel, comme l'électricité, l'eau, les soins de santé, les communications, etc., la hotline aura un impact positif maximal. Les systèmes de gestion et de fourniture de services publics sont les principaux bénéficiaires des hotlines qu'ils mettent en place. C'est pourquoi, plus que quiconque, leurs responsables doivent veiller à leur entretien et à leur perfectionnement afin d'optimiser leur efficacité.
De nombreuses personnes ont donc été choquées d'apprendre qu'après seulement trois jours d'inspection surprise, le ministère de la Santé a annoncé que plus de 360 numéros d'assistance téléphonique étaient hors service. Parmi eux, 304 numéros ont été appelés trois fois par le personnel, mais personne n'a répondu, refusant de répondre ; 21 numéros ont été signalés par le système comme « inexistants » ; 40 numéros ont été complètement désactivés pendant les appels et un numéro a été signalé par le système comme « temporairement déconnecté ». Les gens ne pouvaient s'empêcher de se demander : à quoi servaient ces lignes d'assistance ? Quand étaient-elles devenues inactives ? Surtout lorsque ces numéros sont devenus indisponibles dans les hôpitaux provinciaux et dans plusieurs hôpitaux centraux spécialisés.
Faisons un calcul simple : si une hotline reçoit quelques plaintes en une journée, alors avec les 360 numéros de téléphone froids annoncés par le ministère de la Santé, les hôpitaux ont raté des centaines d'occasions de démontrer leur responsabilité envers la vie des gens.
Suite à l'annonce du ralentissement des « hotlines » dans le secteur de la santé, on espère que des inspections similaires seront menées dans de nombreux autres ministères, secteurs, agences et services. De nombreuses hotlines ont été mises en place pour obtenir des informations sur les procédures administratives, l'octroi de licences, la prévention de la criminalité, la contrebande, la contrefaçon, la sécurité alimentaire, l'environnement, le tourisme… mais qui sait si ces « hotlines » sont vraiment efficaces ?
Pour éviter que la « hotline » ne devienne « froide », chaque agent et employé travaillant dans les agences administratives, les agences de service public et les unités fournissant des services aux citoyens, quel que soit son poste, doit comprendre que : La hotline n'est pas mise en place comme une décoration, et encore moins pour faire plaisir à quelqu'un !
Van Thieng