48 heures pour résoudre la crise du Golfe ?

July 3, 2017 09:32

L'ultimatum en 13 points lancé par les pays arabes au Qatar a expiré dans la soirée du 2 juillet. Le gouvernement de Doha n'a eu que 48 heures pour accepter ou faire face à de nouvelles sanctions.

48 giờ giải quyết khủng hoảng vùng Vịnh?
Le ministre qatari des Affaires étrangères, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman al-Thani, a affirmé qu'il n'y avait aucune acceptation ni négociation des demandes des pays arabes - Photo : Reuters

Le gouvernement de Doha pourrait être confronté à de nouvelles sanctions de la part de quatre pays : l'Arabie saoudite, l'Égypte, les Émirats arabes unis et Bahreïn, lorsque l'« ultimatum » en 13 points lancé par ces pays au Qatar expirera dans la soirée du 2 juillet.

L'agence de presse officielle du Koweït (KUNA) a confirmé dans la matinée du 3 juillet que l'émir du Koweït, Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, avait reçu la réponse officielle du Qatar à l'"ultimatum" d'hier.

Le pays agit comme médiateur entre le Qatar et les quatre pays après l'éclatement de la crise diplomatique du Golfe début juin.

L'annonce de KUNA n'a pas précisé si Doha avait rejeté ou accepté, ou partiellement accepté, les demandes susmentionnées, mais elle a précisé que le chef du Koweït avait demandé aux quatre pays qui avaient formulé ces demandes une prolongation de délai.

Quelques heures plus tard, l'agence de presse officielle saoudienne a immédiatement publié une déclaration conjointe des quatre pays, soulignant que le Qatar n'avait que 48 heures pour accepter les demandes.

Le ministre qatari des Affaires étrangères, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman al-Thani, lors d'une visite en Italie la semaine dernière, a affirmé qu'il n'y aurait aucune « acceptation ou négociation » de cette demande.

L'ultimatum du quartet arabe exige notamment que le Qatar mette fin à la présence militaire turque dans le pays et ferme la chaîne de télévision Al Jazeera, selon Reuters. Les pays qui ont formulé ces exigences ont souligné qu'il n'y avait « aucune discussion » sur la possibilité de les modifier ou de les « marchander ».

Les ministères des Affaires étrangères de l'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis (EAU), de l'Égypte et de Bahreïn n'ont pas encore répondu à l'appel du Koweït. Le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Abou Zeid, a confirmé dans un communiqué du 2 juillet que les ministres des Affaires étrangères des quatre pays se réuniraient au Caire pour discuter de la crise et du Qatar le 5 juillet.

« Le Qatar cherche toujours à compromettre la sécurité de l'Arabie saoudite et à s'ingérer dans les affaires intérieures d'autres pays », a écrit sur Twitter l'ambassadeur d'Arabie saoudite auprès des Nations Unies, Abdullah bin Yahiya al-Moallemi. Il a souligné que le Qatar lui-même avait laissé passer l'occasion de résoudre la crise qui dure depuis près d'un mois dans le Golfe.

Le gouvernement qatari est resté vague quant à sa réponse officielle, mais les Qataris se sont exprimés depuis le début de la crise. La confrontation entre Doha et les États arabes a été caricaturée comme un affrontement de type « David contre Goliath », une image largement partagée sur les réseaux sociaux, selon Reuters.

Selon Tuoi Tre

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