5 armes contrefaites qui constituent le potentiel militaire de la Chine

August 7, 2017 06:19

On pense que de nombreuses armes principales de la Chine sont des copies de la technologie militaire d’autres pays.

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Le chasseur J-7 est une copie quasi identique du modèle soviétique MiG-21. Photo : Sina.

Pour rattraper son retard sur la Russie et les États-Unis en matière de technologie militaire, la Chine a mené de nombreuses activités d'espionnage à l'étranger. Selon National Interest, au moins cinq des principaux systèmes d'armes chinois sont produits par le vol et la copie d'équipements de grandes puissances.

chasseur J-7

En 1961, dans un effort pour apaiser les tensions croissantes entre les deux pays, l'Union soviétiquetransféré les matériaux de conception et de fabrication, ainsi que la licence de production du chasseur intercepteur avancé MiG-21 àChine. Par cette action, Moscou souhaite démontrer ses efforts pour réduire les divergences et montrer que la coopération bilatérale reste possible.

Cependant, la bonne volonté de l'Union soviétique ne fonctionna pas et les tensions sino-soviétiques continuèrent de s'intensifier, au point de frôler la guerre à la fin des années 1960. À partir des plans transmis par Moscou, Pékin développa le chasseur J-7, dont les caractéristiques n'étaient pas inférieures à celles du MiG-21 original. La Chine surmonta également de nombreux problèmes de conception du J-7 sans l'aide de l'Union soviétique.

La Chine a ensuite produit une version export du F-7 pour concurrencer directement le MiG-21. La Chine a également vendu de nombreux J-7 aux États-Unis, aidant ainsi l'US Air Force à s'entraîner et à acquérir de l'expérience dans la lutte contre les chasseurs soviétiques.

chasseur J-11

Après l’effondrement de l’Union soviétique, la Russie avait un besoin urgent de clients pour relancer son industrie de défense stagnante, tandis que la Chine cherchait également à acheter des équipements de haute technologie après avoir été frappée par un embargo sur les armes imposé par les États-Unis et l’Europe en 1989.

Dans les années 1990, Moscou et Pékin ont signé plusieurs contrats d'armement majeurs, notamment des contrats de vente, de transfert de technologie et de licence pour le chasseur lourd Su-27. La Chine est devenue le premier pays hors de l'ex-Union soviétique à acquérir le chasseur Su-27, dont le coût unitaire s'élevait entre 30 et 40 millions de dollars entre 1992 et 2000.

Cependant, en 1995, Pékin a annoncé qu'il ne souhaitait pas acheter de Su-27 entièrement assemblés à Moscou, mais qu'il souhaitait obtenir une licence pour produire ces appareils sur son territoire. Les deux parties ont signé un contrat de 2,5 milliards de dollars, autorisant la Chine à produire 200 chasseurs Su-27 sous la désignation nationale J-11, à condition qu'ils utilisent des moteurs et des systèmes électroniques russes.

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Chasseur J-11 en service dans l'armée de l'air chinoise. Photo : People.

La Russie a goûté à ce fruit amer en 2004, lorsque le contrat n'a été exécuté qu'à moitié. Après avoir assemblé les 100 premiers appareils, la Chine a annoncé qu'elle annulerait le contrat pour les 100 appareils restants, prétextant que le Su-27 ne répondait plus à ses besoins en matière de capacité d'emport d'armes à guidage de précision.

Trois ans plus tard, la Chine annonçait que Shenyang Aircraft Corporation produisait le J-11B, un avion de chasse dont 90 % de composants seraient nationaux. Bien que Pékin affirme que le J-11 n'est pas apparenté au Su-27, les spécialistes militaires constatent aisément les similitudes entre les deux appareils.

Cet incident, ainsi qu’un incident similaire dans le contrat de vente de missiles S-300, a rendu la Russie de plus en plus prudente quant au transfert de technologie militaire vers la Chine.

chasseur furtif J-31

Avant la découverte du réseau d'espionnage industriel chinois, de nombreux analystes américains soupçonnaient la Chine de voler des informations sur le projet de super-chasseur F-35. Ces soupçons se sont confirmés lorsque Pékin a présenté le chasseur furtif J-31.

Le J-31 ressemble au F-35, mais ne possède pas la capacité de décollage vertical de la variante F-35B. Ce chasseur chinois ne dispose pas des systèmes électroniques avancés du chasseur américain, mais il peut opérer sur porte-avions, devenant ainsi un concurrent du F-35 à l'exportation.

Drones

En 2010, la Chine était encore loin derrière les États-Unis en matière de technologie des drones. Au fil des ans, Pékin a progressivement rattrapé son retard et produit une variété de drones capables de concurrencer Washington sur le marché international de l'armement.

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Un drone chinois ressemblant au Predator américain MQ-1. Photo : Popsci.

Les services de renseignement américains estiment que des pirates informatiques chinois ont volé des technologies provenant de nombreuses sources, notamment du gouvernement américain et d'entreprises privées impliquées dans des projets de production de drones.

En 2016, lorsque la China Aerospace Science and Technology Corporation (CASC) a dévoilé le drone armé CH-4B, les observateurs ont immédiatement remarqué sa ressemblance frappante avec le célèbre MQ-9 Reaper américain. Les deux drones ont des formes identiques et remplissent les mêmes fonctions de reconnaissance et d'attaque.

Technologie de vision nocturne

À la fin des années 1970, l'armée américaine a investi massivement dans des dispositifs de vision nocturne. Ils ont été installés sur des soldats, des véhicules blindés et des avions de chasse, leur permettant ainsi de bénéficier d'un avantage majeur lors des conflits des années 1980.

Pour mettre fin à cet avantage, la Chine a organisé l’espionnage pour collecter et copier des équipements américains par le biais du vol de données, ainsi que pour utiliser une couverture commerciale pour acheter des technologies contrôlées par les États-Unis.

Le rapport annuel 2013 du ministère américain de la Défense sur la Chine indique que Pékin a réussi à voler la technologie militaire avancée de Washington, notamment des équipements de vision nocturne de pointe.

Selon VNE

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