51 diplomates américains viennent de signer une lettre adressée au président Barack Obama, l'appelant à changer sa politique actuelle sur la question syrienne.

Selon la proposition des 51 diplomates mentionnés ci-dessus, le président Obama devrait envisager des frappes aériennes contre les forces loyales au président syrien al-Assad.

Le président Obama maintient sa politique envers la Syrie. Photo AP

En réponse à ces informations, le porte-parole du département d'État américain, John Kirby, a déclaré que les diplomates avaient le droit d'exprimer des opinions divergentes et que l'administration Obama était toujours prête à les écouter. Cependant, cela ne signifie pas que les États-Unis suivront l'appel de ce groupe de diplomates.

S'exprimant lors d'une conférence de presse régulière du Département d'État américain, M. Kirby a réaffirmé : « Nous avons cherché et continuons de chercher des options dans le cadre politique que nous poursuivons ainsi que des options en dehors de la politique actuelle.

Mais si l'on examine d'autres options, il n'existe pas de solution parfaite. La meilleure option pour la Syrie est un processus politique menant à une transition du gouvernement Assad. Nous pensons qu'une solution politique est la meilleure solution pour la Syrie et pour la région.

La déclaration du Département d'État américain intervient alors que le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, en visite à Washington, a également rencontré le président Obama pour discuter de questions d'intérêt commun telles que l'Irak, l'Iran, le Yémen et la Syrie. Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, était également présent à Washington.

Interrogé sur la lettre de 51 diplomates américains critiquant la politique du président Obama envers la Syrie, M. al-Jubeir a déclaré que depuis le début de la guerre civile en Syrie il y a plus de 5 ans, le pays a promu des mesures d'« intervention plus forte » en Syrie, telles que des frappes aériennes, l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne...

Cependant, la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Friedman, a affirmé que M. Obama ne considère pas la solution militaire pour la Syrie.

Selon VOV