63 espèces animales sont menacées d'extinction à cause de l'explosion du nombre de chats domestiques.

Les chats sont considérés comme nuisibles pour certains animaux indigènes de Nouvelle-Zélande. Photo : Internet

Les autorités d'Omaui, dans le sud de la Nouvelle-Zélande, envisagent d'interdire les chats. Le conseil municipal prendra sa décision finale le 23 octobre.

Si cette mesure est approuvée, les propriétaires de chats d'Omaui seraient tenus de stériliser et d'enregistrer leurs animaux auprès du gouvernement et de leur faire installer une puce électronique ; ils ne seraient pas non plus autorisés à acheter un nouveau chat si leur précédent était décédé.

Bien que l’interdiction des chats à Omauni puisse sembler négative à certains égards, la mesure est envisagée dans de nombreux autres endroits, d’autant plus que les chats sont responsables de la mort de millions d’oiseaux et de mammifères chaque année.

Après avoir pris connaissance du projet d'interdiction des chats, de nombreux habitants se sont exprimés contre. Nombre d'entre eux ont lancé une pétition pour s'opposer à cette mesure, soulignant son utilité pour éloigner les rongeurs. Bien sûr, certains soutiennent également le projet d'interdiction des chats envisagé par le gouvernement d'Omaui.

La Nouvelle-Zélande n'est pas le seul pays confronté au problème de la possession de chats. En Australie, une étude scientifique publiée en janvier 2017 a mis en garde contre le danger de voir les chats domestiques devenir sauvages. Avec 6,3 millions de chats sauvages en Australie, cette créature serait responsable de l'extinction de pas moins de 20 espèces indigènes.