Échos de l'âge du feu

July 15, 2012 18:40

L'histoire des « épaules de cent kilos, jambes de mille kilomètres » des Jeunes Volontaires (JV) de l'époque est une source intarissable. Tout est resté comme hier, lorsqu'ils – garçons et filles de 15 et 16 ans – ont répondu à l'appel à rejoindre les Jeunes Volontaires pour une concentration de longue durée afin de servir la campagne de Dien Bien Phu. L'époque ardente de l'ancienne JV contre les Français – Mai At (actuellement président de l'Association provinciale des anciens jeunes volontaires) – résonne encore de mélodies héroïques…

(Baonghean) -L'histoire des « épaules de cent kilos, jambes de mille kilomètres » des Jeunes Volontaires (JV) de l'époque est une source intarissable. Tout est resté comme hier, lorsqu'ils – garçons et filles de 15 et 16 ans – ont répondu à l'appel à rejoindre les Jeunes Volontaires pour une concentration de longue durée afin de servir la campagne de Dien Bien Phu. L'époque ardente de l'ancienne JV contre les Français – Mai At (actuellement président de l'Association provinciale des anciens jeunes volontaires) – résonne encore de mélodies héroïques…

- Monsieur, peut-on considérer les années de Jeunes Volontaires comme les plus beaux souvenirs de jeunesse ?

À 18 ans, j'ai répondu à l'appel pour rejoindre la Force des Jeunes Volontaires afin de participer à la campagne de Dien Bien Phu. Je me suis lancé avec enthousiasme et enthousiasme. L'unité était stationnée au carrefour de Co Noi, un axe routier vital reliant Phu Tho, Yen Bai et Son La, et en même temps une cible privilégiée des attaques féroces des colons français, bombardés et détonnant jour et nuit. Avec la détermination de « Tous pour la victoire », notre mission consistait à abattre des arbres pour camoufler la route le jour et à les dégager la nuit pour permettre le passage des voitures. « Le cœur peut s'arrêter de battre, le sang peut couler, mais la route ne peut être bloquée. » Nombreux sont les camarades qui sont tombés du paludisme, touchés par les bombes et les balles, emportés par les eaux. Tous ont sacrifié leur sang et leurs os pour la victoire de la nation.

Des années à patauger dans les ruisseaux et les collines, à manger jour après jour du riz et des légumes sauvages, des moments où le champ de bataille était féroce, où il n'y avait pas le temps de ravitailler, toute la compagnie devait se contenter de maïs grillé et de boire l'eau du ruisseau pour survivre. Malgré la pluie battante et le vent froid, nos épaules pesaient encore des centaines de kilos, nos jambes parcouraient encore des milliers de kilomètres à travers des rivières profondes et de hautes montagnes pour recevoir des marchandises plutôt que des véhicules de transport, protégeant ainsi la route vitale de la campagne de Dien Bien Phu. Ces années furent difficiles, mais la camaraderie était si chaleureuse. Ce furent les plus belles années de la jeunesse de notre génération.

- En tant que président de l'Association provinciale des anciens jeunes volontaires, qu'avez-vous fait pour aider vos camarades à réduire le fardeau de la vie ?

En 1998, lorsque l'Union centrale de la jeunesse a décidé de créer un Comité de liaison pour les anciens jeunes volontaires, quelques camarades et moi avons cherché des adresses, trouvé des moyens de nous contacter et de nous rassembler. Au début, il s'agissait uniquement de personnes de la même unité et de la même période de résistance, puis le groupe cible s'est élargi. En 2005, l'Association provinciale des anciens jeunes volontaires a été officiellement créée et j'en ai été élu président jusqu'à ce jour. La plupart des anciens jeunes volontaires ont souffert de la pression de la guerre, d'une santé fragile et de situations familiales extrêmement difficiles. Pour alléger le fardeau de la vie, l'Association a créé le Fonds « Amour fraternel », mobilisant chaque membre pour contribuer entre 300 000 et 500 000 VND chaque année, prêtant de l'argent à d'autres membres sans intérêt afin de développer l'économie. Parallèlement, nous avons sollicité le soutien et le parrainage d'entreprises, d'organisations et de particuliers afin de construire des maisons de la gratitude pour les anciens jeunes volontaires en difficulté. Depuis 2005, plus de 220 maisons de gratitude ont été construites. Nous organisons également régulièrement des activités de visites, d'échanges de cadeaux, de visites d'anciens champs de bataille et de découverte des tombes de nos camarades. L'Association joue un rôle important dans l'évaluation des dossiers et la certification des handicaps, permettant ainsi à ses membres de bénéficier de subventions de l'État.

À ce jour, 14 392 membres ont bénéficié de prestations, mais plus de 13 000 autres anciens Jeunes Volontaires n'ont toujours pas réglé leur dossier en raison de problèmes de documentation. C'est également une source d'inquiétude.

- Monsieur, comment la devise des anciens Jeunes Volontaires « Les jeunes prennent les devants, les vieux sont exemplaires » s’exprime-t-elle dans la vie d’aujourd’hui ?

Les anciens Jeunes Volontaires du passé sont revenus à la vie avec leurs qualités intactes. Nombre d'entre eux ont été des pionniers de la production de main-d'œuvre, devenant des exemples typiques de bonne performance économique, créant des emplois et des revenus stables pour leurs camarades et leurs enfants. Nombre d'entre eux étaient enthousiastes à l'égard des mouvements locaux, dirigeant des organisations de masse. Nombre d'entre eux accomplissaient encore discrètement de bonnes actions, témoignant de leur gratitude envers leurs camarades. Et surtout, ils étaient des grands-parents exemplaires, des exemples à suivre pour leurs enfants et petits-enfants…


Thanh Phuc -Effectuer

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