Fixer une date pour le sommet intercoréen

Conseiller à la sécurité du président sud-coréen Moon Jae-in. Photo : AP

S'exprimant après avoir conclu une visite d'une journée à Pyongyang, Chung Eui-yong a déclaré : « Tout d'abord, les deux Corées ont convenu de tenir un sommet intercoréen entre le 18 et le 20 septembre et de tenir des discussions de haut niveau au début de la semaine prochaine pour préparer le sommet. »

Il s'agira du troisième sommet intercoréen. Les deux Corées se sont rencontrées une première fois au village de la trêve de Panmunjom le 27 avril, puis une seconde fois le 26 mai.

M. Chung Eui-yong, directeur du Bureau de la sécurité nationale de Corée du Sud, a conduit une délégation de cinq personnes à Pyongyang pour une seule journée le 5 septembre.

Le 6 septembre également, le conseiller à la sécurité du président sud-coréen Moon Jae-in, Moon Chung-in, a affirmé que la dénucléarisation de la Corée du Nord était difficile mais possible tant que Pyongyang et Washington maintenaient le dialogue et construisaient une confiance mutuelle.

Les deux Corées et les États-Unis doivent tenir un sommet tripartite pour déclarer la fin de la guerre de Corée. Photo : Getty

Moon Chung-in, conseiller spécial du président pour la réunification, la diplomatie et la sécurité nationale, a ajouté que les États-Unis doivent faire confiance à l'authenticité des efforts de Pyongyang pour abandonner ses armes nucléaires afin de promouvoir le dialogue bilatéral.

S'exprimant lors d'un petit-déjeuner organisé par le Forum des affaires d'Incheon dans la ville d'Incheon, à l'ouest de Séoul, Moon Chung-in a déclaré : « La dénucléarisation est possible et les négociations doivent avancer vers une dénucléarisation complète et vérifiable. »

Le responsable a affirmé que l'important est désormais de maintenir le dialogue entre les États-Unis et la Corée du Nord, ainsi qu'entre les deux Corées. M. Moon Chung-in a partagé son opinion : « La dynamique du dialogue est désormais très forte. »

Le président Moon Jae-in se rendra en Corée du Nord du 18 au 20 septembre pour un sommet avec M. Kim Jong-un. Photo : AP

Dans le climat actuel favorable, les pays concernés doivent dialoguer de manière plus concrète, car tout retard serait impopulaire sur le plan national et limiterait les perspectives. Les États-Unis pourraient douter que la Corée du Nord, comme par le passé, n'agisse pas après avoir reçu la récompense. Authenticité et confiance vont de pair.

Citant la déclaration du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un lors d'un sommet avec le président Moon Jae-in en avril dernier, Moon Chung-un a déclaré que Kim Jong-un était très sérieux quant à son engagement en faveur de la dénucléarisation.

Lors de la réunion d'avril, le dirigeant nord-coréen a déclaré qu'il n'y aurait plus de souffrance causée par les armes nucléaires tant que le dialogue entre les États-Unis et la Corée du Nord aurait lieu plus fréquemment et que les deux pays établiraient une relation de confiance.

Le conseiller présidentiel sud-coréen a également suggéré que Kim Jong-un se rende à l'avenir aux Nations Unies pour tenir un deuxième sommet avec le président américain Donald Trump.

Après cela, les deux Corées et les États-Unis doivent tenir un sommet tripartite pour déclarer la fin de la guerre de Corée et parvenir à un accord spécifique sur la dénucléarisation.