Le Royaume-Uni met en garde l'Iran contre la voie dangereuse qu'il emprunte ; l'Allemagne admet que les sanctions contre la Russie sont inutiles.

La Grande-Bretagne avertit que l'Iran « choisit une voie dangereuse ».

Pétrolier suédois « Stena Impero ». Photo : The Guardian

Le 20 juillet, la Grande-Bretagne a conseillé à ses navires d'éviter le détroit d'Ormuz « pour un certain temps », au lendemain de la saisie par l'Iran du pétrolier suédois Stena Impero, battant pavillon britannique. À l'issue d'une réunion du Comité d'urgence du gouvernement britannique (COBRA) consacrée à la crise, un porte-parole du gouvernement a déclaré : « Nous sommes profondément préoccupés par les agissements inacceptables de l'Iran. Ces agissements mettent en péril la liberté de navigation internationale. Si la situation n'est pas résolue, les conséquences seront graves. »

L'arraisonnement du Stena Impero constitue la dernière escalade des tensions dans le Golfe. Selon les autorités iraniennes, le Stena Impero est entré en collision avec un bateau de pêche iranien avant d'être arraisonné. Cependant, lorsque le bateau de pêche a lancé un appel de détresse, le navire britannique l'a ignoré. Le Stena Impero et ses 23 membres d'équipage ont ensuite été conduits au port iranien de Bandar Abbas, où ils resteront à bord jusqu'à la fin de l'enquête sur l'incident.

L'Allemagne admet que les sanctions contre la Russie sont inutiles

Illustration : Spoutnik

L'imposition de sanctions économiques contre la Russie nuit aux relations commerciales avec l'Europe et compromet la prospérité et le succès du commerce allemand, a déclaré Klaus Ernst, député et président de la commission des affaires économiques et de l'énergie du Bundestag. Le boycott économique imposé par l'Allemagne ne fait que renforcer les liens financiers entre Moscou et Pékin, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, M. Ernst a également critiqué les déclarations de la nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, concernant la nécessité d'une approche plus ferme en matière de sanctions contre la Russie. M. Ernst estime qu'en adoptant cette position, l'Europe s'affaiblit. Il l'a affirmé lors d'un entretien avec la radio allemande Deutschlandfunk.

La Corée du Nord défend la Corée du Sud dans les tensions commerciales avec le Japon

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un (à gauche) et le président sud-coréen Moon Jae-in. Photo :AFP

Le 19 juillet, la Corée du Nord a accusé le Japon de « saboter le processus de paix dans la péninsule » après l'imposition par Tokyo de restrictions commerciales à Séoul. « Le Japon tente de saboter le processus de paix dans la péninsule coréenne en faisant pression sur la Corée du Sud par le biais de restrictions », a rapporté l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA le soir du 19 juillet, qualifiant le Japon d'« ennemi juré ».

Les déclarations de la Corée du Nord interviennent dans un contexte de tensions entre Séoul et Tokyo, suite à une décision de justice sud-coréenne ordonnant à des entreprises japonaises de verser des indemnisations plus importantes aux victimes du travail forcé durant la période coloniale japonaise en Corée. Ce différend relatif aux indemnisations des victimes perdure depuis des décennies.

Panama – le premier pays d’Amérique centrale à interdire les sacs en plastique à usage unique

À compter du 20 juillet, les consommateurs panaméens ne pourront utiliser que des sacs recyclables ou réutilisables dans les supermarchés, les commerces de détail et les pharmacies. L’application de cette mesure sera étroitement surveillée par l’agence panaméenne de protection des consommateurs.

Les amendes perçues pour non-respect de l'interdiction serviront à financer des programmes d'éducation et de recyclage. L'interdiction s'appliquera également aux entrepôts et aux magasins de gros à compter de janvier 2020.

Le vice-président philippin inculpé d'incitation à la rébellion

La police philippine a proposé d'inculper la vice-présidente Leni Robredo, des politiciens de l'opposition et certains chefs religieux pour complot visant à provoquer des troubles en répandant des rumeurs selon lesquelles le président Rodrigo Duterte était impliqué dans le trafic de drogue.

L'enquête a débuté après la diffusion en ligne de vidéos dans lesquelles un homme masqué affirmait que la famille Duterte était impliquée dans un trafic de drogue. Plus de vingt personnes sont poursuivies, la peine maximale pour sédition aux Philippines étant de six ans de prison. Le Parti libéral de Robredo a qualifié la proposition de la police de harcèlement politique. La vice-présidente Robredo est l'une des personnalités politiques qui se sont ouvertement opposées à la guerre contre la drogue menée par Duterte.