Royaume-Uni : un empoisonnement présumé près de Salisbury traité comme grave
Le 4 juillet, un porte-parole de la Première ministre britannique Theresa May a déclaré que le cas de deux personnes soupçonnées d'avoir été empoisonnées près de la ville de Salisbury, dans le sud du pays, était traité très au sérieux.
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| La police a bouclé la zone où deux personnes ont été retrouvées dans un état critique après avoir été exposées à une « substance inconnue » à Amesbury, près de Salisbury, le 4 juillet. (Source : AFP/VNA) |
Le comité d'intervention rapide du gouvernement britannique a convoqué une réunion pour discuter de l'empoisonnement présumé.
« Il s'agit clairement d'un incident qui est traité avec la plus grande attention. Les ministres et le Premier ministre sont tenus informés et des responsables se sont réunis ce matin (heure locale) pour prendre connaissance des dernières nouvelles sur l'incident et la situation sur le terrain », a déclaré le responsable.
Plus tôt, dans la soirée du 30 juin, la police a découvert un homme et une femme, tous deux âgés d'environ 40 ans, inconscients dans une maison de Muggleton Road, à Amesbury, près de la ville de Salisbury, soupçonnés d'être infectés par une substance mystérieuse.
Les deux victimes sont actuellement dans un état critique et sont soignées à l'hôpital de Salisbury Town, à 11 km au sud d'Amesbury.
Les agents de la lutte antiterroriste travaillent avec la police pour enquêter sur l'incident.
Entre-temps, le journal britannique Sun a rapporté le 4 juillet que ces deux personnes avaient été empoisonnées et présentaient des symptômes similaires à ceux de l'ancien agent double russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia, empoisonnés en mars dernier.
Les échantillons ont été envoyés au laboratoire de Porton Down du ministère de la Défense, a indiqué le journal.
En mars dernier, à Salisbury, l'ancien agent double Skripal et sa fille Ioulia avaient été empoisonnés. La partie britannique a affirmé qu'une très petite quantité d'agent neurotoxique liquide Novitchok avait été utilisée lors de cet incident.
Par la suite, bien que l'enquête ne soit pas terminée, Londres a déclaré que ce poison avait été fabriqué en Russie et a accusé Moscou d'être derrière l'incident, appelant en même temps les alliés occidentaux à expulser des centaines de diplomates russes.
Jusqu'à présent, la Russie a nié toutes les accusations et a également annoncé l'expulsion d'un nombre équivalent de personnel diplomatique de nombreux pays membres de l'Union européenne (UE) et de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN).
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