L'Australie arrête un agent nord-coréen présumé
La police australienne a arrêté un homme soupçonné d'être un agent nord-coréen impliqué dans la vente de pièces de missiles à Pyongyang sur le marché noir.
Les médias australiens ont rapporté que l'homme arrêté était Chan Han Choi, 59 ans, résidant à Sydney. Chan, qui vit en Australie depuis plus de 30 ans, est né en Corée du Sud, mais n'est pas citoyen sud-coréen.
Chan a été arrêté à Eastwood, dans la banlieue de Sydney, le 16 décembre et doit comparaître devant le tribunal plus tard dans la journée, a rapporté Reuters, citant des informations de la police fédérale australienne (AFP). Les autorités s'intéressent à Chan depuis début 2017.
« Cet homme est un agent loyal de la Corée du Nord. Chan estime qu'il a agi pour un motif patriotique supérieur », a déclaré Neil Gaughan, commissaire adjoint de l'AFP. « C'est sans précédent sur le sol australien. »
Chan a été inculpé de deux chefs d'accusation d'entrave à la non-prolifération des armes de destruction massive pour avoir négocié la vente de composants de missiles, y compris des logiciels pour les systèmes de guidage, et de quatre chefs d'accusation de violation des sanctions australiennes et des Nations Unies contre la Corée du Nord pour avoir tenté de vendre du charbon à des tiers en Indonésie et au Vietnam.
Selon Gaughan, ces transactions auraient représenté des « dizaines de millions de dollars » en cas de succès. Chan risque une peine maximale de 18 ans de prison s'il est reconnu coupable.
Les tensions dans la péninsule coréenne se sont considérablement accrues en raison des programmes nucléaire et balistique de Pyongyang et des exercices militaires conjoints entre les États-Unis et la Corée du Sud. Pyongyang a affirmé que le missile Hwasong-15 testé le 29 novembre pourrait atteindre les États-Unis.
Le secrétaire d'État américain Rex Tillerson a déclaré en début de semaine que Washington était déterminé à contraindre Pyongyang à renoncer à son arsenal nucléaire, mais qu'il était également prêt à « négocier sans conditions préalables ». Cependant, la Maison Blanche a insisté sur le fait qu'il n'y aurait pas de négociations tant que la Corée du Nord n'améliorerait pas son comportement.
Selon VNE
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