Trois frères français impliqués dans l'attentat terroriste de Paris
Les attentats de Paris ont été perpétrés avec l'aide de trois frères français vivant en Belgique, et les autorités font appel à l'aide du public pour retrouver l'un d'eux.
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La police française lance un appel à l'aide pour retrouver Abdeslam Salah. Photo : BBC |
Les autorités françaises ont déclaré le 15 novembre rechercher Abdeslam Salah, 26 ans, et l'ont décrit comme dangereux. La police a averti la population : « N'intervenez pas seul, de quelque manière que ce soit. » Les autorités belges ont indiqué que son frère, Ibrahim, était mort lors du massacre de trois heures survenu dans la nuit du 13 novembre à Paris, qui a fait au moins 132 morts. Un autre frère, Mohamed, a été arrêté samedi dans le quartier de Molenbeek à Bruxelles.
Le président français Hollande a confirmé que l'attaque coordonnée de vendredi soir était l'œuvre de l'État islamique (EI).
Les autorités françaises ont d'abord évoqué huit assaillants, mais le lendemain, elles n'en ont plus que sept : six se sont fait exploser et un a été abattu par la police. Elles ont indiqué être à la recherche d'un huitième assaillant. On ignore s'il s'agit de Salah.
Quatre agresseurs ont été identifiés. L'un d'eux, dont la nationalité est inconnue, est un migrant syrien. Le journal serbe Blic a publié une photo d'une page de passeport montrant le titulaire comme étant Ahmad al-Mohammad, 25 ans, originaire d'Idlib, en Syrie. Il a traversé l'île grecque de Leros le 3 octobre et la frontière serbe à Presevo le 7 octobre, ont indiqué les autorités de ces pays. On ignore si les passeports sont authentiques ou faux. La guerre civile a contraint des millions de Syriens à fuir leur foyer, créant un marché noir florissant de faux passeports.
Au moins trois des assaillants étaient français. Deux résidaient à Bruxelles. Le troisième était Ismaël Omar Mostefaï, 29 ans, originaire de Courcouronnes, en France, et résidant à Chartres, à une centaine de kilomètres de Paris. Lui et deux autres hommes armés ont perpétré l'attentat qui a fait 89 morts au Bataclan.
Mostefaï était le troisième d'une famille de cinq enfants, nés d'un père algérien et d'une mère portugaise. Selon un ancien voisin de Chartres, Mostefaï travaillait dans une boulangerie.
« C'était une famille normale, comme tout le monde », a déclaré un ancien voisin de Mostefaï qui a souhaité garder l'anonymat. « Il jouait avec les enfants, ne parlait jamais de religion. Il était normal. Toujours joyeux et riait beaucoup. »
Les deux voitures utilisées dans l'attentat ont été louées en Belgique en début de semaine dernière, a indiqué hier le parquet fédéral belge. La Volkswagen Polo grise a été abandonnée au Bataclan après avoir été utilisée par les trois terroristes.
La Seat Leon noire, retrouvée tôt hier en banlieue parisienne, contenait trois Kalachnikovs. Les tireurs du restaurant l'ont utilisée pour s'enfuir.
La police belge a également déclaré avoir arrêté sept personnes.
Selon VNE
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