International

Mme Harris a esquivé la question de savoir si elle considérait M. Netanyahu comme un « allié ».

Hoang Bach October 7, 2024 07:08

La vice-présidente américaine Kamala Harris a refusé de répondre à la question de savoir si elle considérait le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu comme un « allié proche », après que ce dernier a ignoré l'appel à un cessez-le-feu au Liban lancé par l'administration Biden-Harris.

6702f12385f54033de61572c.jpg
Mme Kamala Harris a rencontré M. Benjamin Netanyahu à la Maison-Blanche à Washington le 25 juillet. Photo : Getty Images

Dans une interview accordée à l'émission « 60 Minutes » de CBS News, diffusée dimanche soir, on a demandé à Mme Harris comment les États-Unis pouvaient fournir à Israël des milliards de dollars d'aide militaire tout en ne semblant avoir « aucune influence » sur M. Netanyahu.

Après une réponse décousue dans laquelle elle affirmait que les États-Unis avaient poussé Netanyahu à se rapprocher de la fin de la guerre en cours à Gaza et au Liban, on a demandé à Mme Harris si les États-Unis avaient « un allié véritablement proche en la personne du Premier ministre Netanyahu ? »

« Avec tout le respect que je lui dois, je pense que la question la plus pertinente est de savoir s’il existe une alliance vitale entre le peuple américain et le peuple israélien », a-t-elle répondu. « Et la réponse à cette question est oui. »

Depuis qu'elle a succédé à Joe Biden comme candidate démocrate à la présidentielle en juillet, la position de Kamala Harris sur Israël a été critiquée tant par les factions pro-israéliennes que pro-palestiniennes de son parti. Semblant vouloir apaiser les deux camps, elle a annoncé son soutien à un État palestinien indépendant lors de la Convention nationale démocrate en août, avant de promettre aussitôt de continuer à fournir des armes et des munitions à Israël.

Netanyahu, dont le soutien à Donald Trump lors de la prochaine élection présidentielle américaine est largement pressenti, s'est entretenu à plusieurs reprises avec Biden et Harris depuis sa déclaration de guerre au Hamas en octobre dernier. À l'issue de ces discussions, Biden et Harris ont tous deux affirmé que le dirigeant israélien s'orientait vers un cessez-le-feu, mais Netanyahu est rentré en Israël et a juré de poursuivre la guerre.

Plus récemment, des responsables américains et occidentaux ont déclaré le mois dernier que Netanyahu avait accepté une proposition de cessez-le-feu présentée par les États-Unis et la France, avant de se rétracter au dernier moment et d'ordonner l'assassinat du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, à Beyrouth. Deux jours plus tard, il a de nouveau ignoré les appels américains à la désescalade en envoyant des troupes au sol au Liban, et le 1er octobre, il a juré de faire « payer » l'Iran pour une attaque de missiles contre Israël, malgré les exhortations des responsables américains à éviter toute action susceptible de déclencher un conflit régional plus large.

« S’il tente d’influencer l’élection, je n’en sais rien », a déclaré Biden aux journalistes le 4 octobre. Biden a rappelé au dirigeant israélien : « Aucune administration n’a jamais fait plus pour Israël que la mienne », a-t-il affirmé. « Et je pense que (Netanyahu) devrait s’en souvenir. »

Selon RT
Copier le lien

Journal Nghe An en vedette

Dernier

x
Mme Harris a esquivé la question de savoir si elle considérait M. Netanyahu comme un « allié ».
ALIMENTÉ PARUNCMS- UN PRODUIT DENEKO