Mme Yingluck a comparu devant le tribunal ce matin pour des accusations de corruption.
Le matin du 19 mai, l'ancienne Première ministre thaïlandaise Yingluck Shinawatra est arrivée à la Cour suprême pour assister à son procès pour corruption dans les subventions au riz.
Si elle est reconnue coupable, Mme Yingluck risque 10 ans de prison et une amende de plus de 6 000 dollars.
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| L'ancienne Première ministre thaïlandaise Yingluck a comparu devant la Cour suprême le matin du 19 mai (photo : Post Today) |
La première femme Premier ministre de Thaïlande a été contrainte de démissionner en mai 2014 et interdite de politique pendant cinq ans après avoir été reconnue coupable de corruption. Elle a toutefois nié les accusations et affirmé qu'elles étaient motivées par des considérations politiques. Mme Yingluck a déclaré qu'elle se défendrait devant le tribunal.
Selon The Nation, présente à la Cour suprême le matin du 19 mai, Mme Yingluck a déclaré à la presse qu'elle prouverait son innocence.
Le 19 mars, la Cour suprême de Thaïlande a décidé d'accepter l'affaire contre l'ancienne Première ministre Yingluck Shinawatra. Cette décision s'appuyait sur les poursuites engagées par le procureur général, qui avait demandé que Mme Yingluck soit jugée pour faute professionnelle dans l'exercice de ses fonctions de haut fonctionnaire du programme d'achat et de subvention du riz destiné aux agriculteurs, ayant entraîné une perte de près de 20 milliards de dollars américains.
Mme Yingluck a déclaré qu'elle n'était pas directement impliquée dans la gestion quotidienne du programme et qu'il s'agissait d'une mesure visant à soutenir les zones rurales pauvres.
Son frère, l’ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, a été renversé par un coup d’État en 2006. M. Thaksin a également été condamné à deux ans de prison, mais vit désormais en exil à l’étranger.
Si Mme Yingluck est condamnée à la prison, l'histoire semble se répéter avec la famille Shinawatra, ce qui signifie que Mme Yingluck et son frère ont tous deux accédé à des postes élevés et ont mis fin à leur carrière politique par des décisions de justice.
Selon VOV
