Leçon 2 : Acheter un terrain et construire une maison avec... des déchets !

October 24, 2011 15:03

En arrivant à Dien Hong et Dien Thap (Dien Chau), nous avons été surpris non seulement par l'effervescence des activités commerciales, mais aussi par les villas à plusieurs milliards de dollars qui ont poussé côte à côte. Les habitants disent que leurs propriétaires sont les « patrons » de la ferraille.

(Baonghean.vn)En arrivant à Dien Hong et Dien Thap (Dien Chau), nous avons été surpris non seulement par l'effervescence des activités commerciales, mais aussi par les villas à plusieurs milliards de dollars qui ont poussé côte à côte. Les habitants disent que leurs propriétaires sont les « patrons » de la ferraille.

En arrivant à la maison de M. Tran Van Sanh (né en 1974, dans le bloc Sud, commune de Dien Hong), devant nos yeux se trouvait une maison spacieuse de 3 étages, pas différente des maisons de la ville, à l'exception des piles de sacs de ferraille empilés haut devant la maison qui aidaient les autres à savoir ce que faisait le propriétaire de cette maison dans la vie.

Sous nos yeux étonnés, M. Sanh a dit : « C'est grâce aux allers-retours pour le commerce de la ferraille, mon oncle. »

M. Sam (à droite) parle avec des journalistes dans une maison spacieuse construite à partir de... déchets.

Né dans une famille nombreuse, une vie difficile dès son plus jeune âge lui a permis d'acquérir très tôt une certaine indépendance. En quatrième, il devait aller à l'école et vendre des glaces en même temps. Après le lycée, il se déplaçait seul à vélo, deux paniers en bambou attachés de chaque côté, sillonnant les ruelles des districts montagneux de Que Phong et Tuong Duong, jusqu'à Ha Tinh et Quang Binh, pour échanger des casseroles et des poêles contre de la ferraille et des sandales cassées. Il a connu toutes les difficultés de ces années de vélo pour acheter et échanger de la ferraille, bravant la pluie et le soleil, mangeant et dormant au bord de la route…

À mesure que les sources de ferraille locales se tarissaient, le nombre de personnes exerçant ce métier augmentait. Début 2000, lui et quelques villageois ont donc pris le risque de partir au Laos pour acheter de la ferraille. Après une période de petit commerce et d'accumulation de capital, il est devenu agent en 2005, louant une usine pour collecter et rapporter la ferraille à Dien Hong afin de la trier ou de la revendre.

Chacun de ses voyages au Laos s'accompagne généralement d'un capital de plus de 100 millions de dongs. Ces dernières années, les affaires se portant bien, M. Sanh a également discuté avec son frère Tran Van Sam de la possibilité d'abandonner le commerce de porc afin de réunir des capitaux pour se rendre au Laos acheter de la ferraille. En moyenne, les revenus annuels des deux frères atteignent environ 300 millions de dongs. Après plusieurs années de participation au commerce de ferraille, ils ont non seulement construit une maison spacieuse et entièrement équipée près de la route nationale 1A, mais ont également acquis un terrain supplémentaire pour collecter de la ferraille et assurer l'éducation de leurs enfants.

Non loin de chez M. Sanh, près de la route nationale 1A, se trouve la spacieuse maison de trois étages de la famille de M. Tran Van Hanh (quartier Nam, Dien Hong). Bien qu'il ne se rende pas directement au Laos pour vendre de la ferraille, les activités commerciales de sa famille sont étroitement liées à l'importation de ferraille du Laos depuis plus de dix ans. Actuellement, sa famille importe environ deux camions remplis de ferraille (principalement du cuivre, de l'aluminium et du fer) par semaine, chacun d'environ dix tonnes. Après avoir acheté la ferraille (pré-triée), il confie le tri aux ouvriers, qui sélectionnent différents types de ferraille pour les vendre aux usines au prix d'environ 30 000 VND/kg pour l'aluminium et le fer, et de 100 000 VND/kg pour le cuivre. Après déduction des coûts, il gagne environ 2 500 VND par kg de ferraille. Cette activité de tri de ferraille apporte non seulement un revenu stable à sa famille, mais crée également des emplois pour 10 ouvriers dans l'atelier de tri, avec un revenu de 100 000 VND/1 journée de travail.

Le profit tiré de l'achat de ferraille du Laos au Vietnam est évident. C'est un moyen miraculeux de s'enrichir, non seulement pour M. Sanh, M. Sam, M. Hanh, mais aussi pour de nombreux habitants de Dien Hong, car il y a seulement une dizaine d'années, ils devaient encore travailler dur pour joindre les deux bouts, sans parler de pouvoir construire de grandes maisons et acheter des voitures comme aujourd'hui. Face à ces résultats, de plus en plus de personnes suivent le mouvement, créant ainsi un marché de la ferraille en plein essor.

C'est ce dynamisme et cette audace qui leur ont permis de s'enrichir. Les ménages impliqués dans le commerce de ferraille ont transformé la commune de Dien Hong. Selon les statistiques, les acheteurs de ferraille contribuent à plus de 40 % des revenus annuels de la commune. De plus, un parc industriel unique de traitement des déchets a vu le jour à Dien Hong, attirant des milliers de travailleurs, et la quantité de déchets achetés et vendus chaque jour atteint des centaines de tonnes.


Quang An

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