Les jeunes doivent vouloir s’améliorer et ne pas chercher d’excuses.
Pour réussir, je pense que les deux qualités essentielles dont les jeunes ont besoin sont « l’envie de s’améliorer » et « ne pas blâmer ».
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Le succès est une affaire personnelle mais aussi une affaire sociale, car le succès combiné de tous les individus a le pouvoir de promouvoir le progrès social.
Certains comparent la vie à un jeu, et non à un pari. Or, nous devons considérer cela comme un jeu sérieux, utilisant constamment toutes nos capacités intellectuelles et physiques pour espérer gagner.
Trouver un emploi est le point de départ pour les jeunes de participer à une course de fond d'« intelligence » et de « force » entre la majorité d'en bas, n'ayant que le devoir d'obéir aux ordres, devenant une minorité dirigeante d'en haut, chargée de créer des stratégies, détenant le pouvoir de donner des ordres pour contrôler les activités de tous ceux d'en bas.
La question est de savoir ce que veulent les jeunes : veulent-ils passer leur vie à obéir aux ordres ou veulent-ils s’élever et prendre un jour le pouvoir de décider des stratégies et d’en diriger la mise en œuvre ?
Nous savons que dans une course de longue distance, la dernière personne a sa propre beauté en termes d'endurance et de volonté de poursuivre jusqu'au bout, mais à mon avis, une fois que vous décidez de participer à la course, les jeunes ne doivent pas se consoler avec la « beauté de la dernière personne » mais doivent faire de leur mieux pour être dans le groupe des premières personnes.
Les jeunes doivent proposer et mettre en œuvre de nouvelles idées et de nouveaux modèles commerciaux, créant ainsi de nouveaux emplois et de nouveaux atouts pour la société.
Les jeunes ont donc besoin d'aspirer à s'élever, non pas grâce à des titres, mais grâce à leur enthousiasme et à leur sens des responsabilités envers la société. En prenant l'initiative de prendre leur travail en main, ils réaliseront leurs rêves.
En réalité, des petites aux grandes choses, lorsqu'un travail échoue, les supérieurs blâment les subordonnés, les subordonnés blâment les supérieurs, personne ne prend ses responsabilités ni n'apprend de leçons pour éviter de répéter l'échec.
Dans mon cas, après un long stage, j'ai été embauché comme employé à temps plein. Mon moral a soudainement baissé. J'étais insatisfait de tout : l'environnement de travail, l'attitude de mes supérieurs, la politique de l'entreprise… mais en fait, c'était juste mon habitude de « culpabiliser ».
Blâmer les autres était pour moi le moyen le plus simple de justifier ou de dissimuler mes propres défauts. Conscient de cela, j'ai adopté une attitude positive et discuté avec mes collègues, mettant progressivement mais sûrement en œuvre les nouvelles méthodes de travail convenues.
Lorsqu’un travail échoue, chacun doit d’abord se poser des questions, présenter ses propres erreurs, travailler ensemble pour analyser d’autres facteurs objectifs et proposer des moyens spécifiques pour corriger les erreurs.
Malgré l'absence d'instructions appropriées de la part de nos supérieurs, nous, les jeunes, avons surmonté nos faiblesses et avons tout mis en œuvre comme prévu. Lorsqu'on nous a confié la responsabilité de reconstruire l'entreprise après une période de pertes, la devise « Absolument aucun reproche » a été appliquée, avec une rigueur particulière au sein du conseil d'administration, car nous devions montrer l'exemple. C'est cet élément fondamental qui a permis à l'entreprise de renouer avec les bénéfices après seulement un an.
Face au travail, ce n'est que lorsque les jeunes sont assez courageux pour admettre leurs erreurs, osent assumer la responsabilité de leurs échecs, ne blâment absolument pas les autres, sont prêts à apprendre, à surmonter leurs propres erreurs et faiblesses, créant ainsi une véritable force - une condition indispensable au succès.
Selon TTO