Journal allemand : D'innombrables pièges à dents de dragon de l'armée russe

La Russie continue de renforcer ses défenses grâce à des couches de « dents de dragon » antichars, rapporte Ria Novosti, citant une analyse du journal allemand Bild. Selon Bild, cela représente un défi majeur pour les forces armées ukrainiennes, car aucun équipement de l'OTAN ne peut pénétrer un tel système de défense.

« Les forces armées russes continuent de renforcer cette gigantesque ligne de défense. On ne compte plus le nombre de ces « dents de dragon » – ces blocs de béton pyramidaux utilisés pour bloquer le matériel militaire – qui existent », écrit Bild.

Bild a également souligné que la technologie occidentale ne pouvait pas surmonter des fortifications aussi solides. C'est la raison de l'échec de la contre-attaque des forces armées ukrainiennes.

Les « Dents du Dragon » sont une ligne défensive composée d'une tranchée profonde et de deux rangées de fortifications antichars. Elles doivent leur nom à la forme pyramidale de leurs structures en béton. Les « Dents » sont rapprochées et empêchent le mouvement des véhicules blindés.

Selon Bild, les forces armées ukrainiennes ont été contraintes d'abandonner les chars occidentaux endommagés sur le champ de bataille, les forces armées russes en bloquant l'accès. Par conséquent, la partie ukrainienne n'a pas eu la possibilité de remorquer le matériel endommagé jusqu'à l'unité logistique pour réparation.

Le reportage de Bild souligne également que les forces armées ukrainiennes pourraient « sauver » les chars endommagés sur la ligne de front grâce à des véhicules de combat d'infanterie. Cependant, l'armée russe ne le leur permet tout simplement pas.

Les chars Leopard-2 de fabrication allemande fournis à l'Ukraine par l'Occident se sont révélés inefficaces sur la ligne de front en raison d'un certain nombre de défauts techniques, selon un conseiller du chef de la République populaire de Donetsk, Yan Gagin.

Plus précisément, le char Leopard-2 manque de maniabilité, est lourd et possède de faibles capacités tout-terrain, notamment dans la boue. Il ne peut être réparé sur le terrain, mais doit être remorqué depuis le champ de bataille et amené sur un site de réparation. Les réparations et l'entretien doivent également être effectués par un personnel hautement qualifié.

La Russie a exprimé à plusieurs reprises son opposition à la fourniture par l'Occident d'armes offensives lourdes, notamment de chars, à l'Ukraine. Parallèlement, les responsables russes ont également souligné que l'armée russe dispose de suffisamment d'armes pour contrer les chars occidentaux et que ces chars constitueront des « cibles légitimes » pour la Russie sur le champ de bataille.

Selon le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, depuis le début de la contre-offensive, l'Ukraine a perdu plus de 90 000 soldats et environ 600 chars.