L’amour d’une mère est immense !

August 22, 2015 08:17

(Baonghean) - Dans la rubrique « Portrait et Dialogue », l'écrivain Tran Dang Khoa a évoqué la comparaison entre les lecteurs de « L'Éteindre » de Ngo Tat To et « Les Misérables » de Victor Hugo. Chi Dau, dans « L'Éteindre », a vendu son chien et son enfant pour sauver son mari. Quant à Fantine, dans « Les Misérables », pour avoir de l'argent à envoyer à son enfant, elle a dû vendre ses dents, ses cheveux et même son corps, se vendre elle-même. Comparez ensuite qui est supérieur à qui. Cette histoire a suscité de nombreuses controverses, tant en littérature qu'en sociologie… même parmi ceux qui se sont empressés d'argumenter sans fondement ni expertise, et jusqu'à présent, elles n'ont jamais cessé.

Cela dit, de tels débats rendent parfois la vie littéraire plus agréable, car même sans conclusion, personne ne mourra ni ne sera blessé. Hugo reste Hugo, Ngo Tat To reste Ngo Tat To. Le seul problème, c'est que les mères, qu'elles soient vietnamiennes ou françaises, sont toujours patientes, patientes, et acceptent leurs propres sacrifices, y compris la critique. Alors, derrière cette comparaison, je suis un peu triste.

Soudain, on comprend qu'écrire sur les mères, c'est parler de résignation, de patience et de sacrifice. C'est partout pareil. Même dans le roman « La Mère » de M. Gorki, le grand écrivain russe, Mme Pelagaïa Nilovna est douce, faible, craintive de son mari. C'est uniquement par amour pour son fils, engagé dans une « politique anti-tsariste », qu'elle participe et se bat pour la révolution. Parce qu'elle aime son fils, qu'elle s'inquiète pour lui, elle lit ce qu'il lit, apprend à connaître ses proches et agit comme lui. À l'image du cheminement de la mère vers la révolution, du spontané au conscient, s'ajoute celle d'une mère formidable qui aime son fils toute sa vie, pour lui, dont chaque souffle est précipité et précipité pour lui.

Un jour, assis dans un café au 27e étage, observant la ville, j'ai raconté cette histoire à mon amie qui travaille au Centre de préservation et de promotion du patrimoine folklorique Nghe An. Elle m'a dit que je n'avais pas besoin d'aller bien loin, car même dans les chansons folkloriques Nghe Tinh, on parle aussi de mères qui travaillent dur et s'oublient pour leurs enfants. Puis elle a chanté pour moi « Dix grâces des parents ». Sa douce interprétation a fait vibrer toute la salle et a écouté en silence. Soudain, le café moderne a diffusé la douce mélodie de « Dix grâces des parents »… J'ai été hanté par des paroles pleines d'images : « La natte et la couverture sont mouillées/Mouillées, la mère peut les supporter/Sèches, la mère peut bouger, l'enfant peut rester immobile »… C'est à ce moment-là que j'ai compris que les chansons folkloriques Nghe An étaient à la fois rustiques et profondes.

J'ai ri et j'ai dit que les chansons folkloriques Nghe étaient un patrimoine mondial. Elle a ajouté que l'amour d'une mère Nghe était aussi humain. Oui, c'est vrai ! De plus, le devoir maternel est le même partout, sans frontières ! Y compris la résignation, la patience et le sacrifice !

Arbre parasol

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