La violence fait au moins 20 morts en Irak

Une vague de violence en Irak a continué de coûter la vie à au moins 20 personnes et d'en blesser plus de 60 autres le 30 mai.

La scène d'un attentat à la voiture piégée dans le district de Karrada, à Bagdad, le 30 mai. (Photo : Reuters)

Les autorités irakiennes ont déclaré que les attaques ont eu lieu principalement dans la capitale Bagdad et ses environs, de nombreux attentats à la bombe ciblant les zones musulmanes chiites et les forces de sécurité irakiennes.

Dans un quartier chiite de l'est de Bagdad, une voiture piégée a explosé près d'une patrouille de l'armée, tuant quatre personnes et en blessant 17. Un attentat similaire dans un quartier sunnite au nord de Bagdad a tué trois personnes, dont deux soldats irakiens, et en a blessé 14 autres.

Dans la province d'Anbar, le gouverneur a survécu hier à une tentative d'assassinat perpétrée par des insurgés. La police de Mossoul, dans le nord du pays, a également signalé un attentat suicide à un poste de contrôle, faisant trois morts.

L'Irak est confronté à sa vague d'attaques la plus meurtrière depuis le retrait des troupes américaines en 2011. Plus de 500 personnes ont été tuées en Irak en mai, tandis qu'avril a été le mois le plus meurtrier en Irak depuis cinq ans.

Aucun groupe n'a revendiqué ces violences. Cependant, les soupçons se portent désormais sur un groupe armé lié au réseau terroriste Al-Qaïda en Irak. Les responsables irakiens affirment que d'autres groupes armés du pays intensifient également leurs activités et étendent leurs attaques à travers l'Irak.

Selon VOV-DT