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Lors des journées les plus chaudes, les cueilleurs d'acacias sur les collines peinent à joindre les deux bouts. Sur les terrains complexes ou en haute montagne, ils doivent utiliser des excavatrices pour ouvrir des routes en zigzag le long des coteaux afin de transporter les acacias. Photo : Huy Thu |
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Les « saigneurs d'acacia » travaillent généralement en groupes de 5 à 20 personnes. Chaque commune montagneuse cultivant de l'acacia, dans les districts d'Anh Son, Thanh Chuong, Con Cuong… compte de 3 à 5 groupes. La plupart des membres de ces groupes sont des femmes. Photo : Huy Thu |
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Le travail de « collage » est pénible : impossible sous la pluie, car les arbres sont glissants, ce qui peut facilement provoquer des accidents ; trop dur au soleil, trop chaud et fatigant. Par ces journées où les températures oscillent entre 38 et 39 degrés, ils se rendent chaque jour au travail, en plus de leur déjeuner, de leurs vêtements serrés et de leurs nombreux chapeaux, et doivent aussi emporter beaucoup d'eau potable et de feuilles pour se protéger du soleil. Photo : Huy Thu |
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Le « battage de colle » comprend de nombreuses étapes : abattage des arbres, taille des branches, écorcement, transport sur camion… parmi lesquelles l'écorcement est la plus longue. Si elle n'est pas effectuée rapidement, l'arbre sera exposé au soleil, l'écorce adhérera fermement au tronc et sera difficile à décoller. Photo : Huy Thu |
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Les ouvriers qui cassent la colle doivent se rendre au travail tôt les jours ensoleillés, vers 3-4 heures du matin. Ils sont déjà regroupés pour gravir la colline et couper les arbres et les écorcer. Ils expliquent que s'ils arrivent à midi, vers 11 heures, et qu'ils sont encore au milieu de la colline, ils ne peuvent pas travailler à cause du soleil et de la fatigue. Photo : Huy Thu |
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Les femmes qui pratiquent la saignée d'acacia ne se contentent pas d'écorcer l'acacia, elles sont aussi les principales porteuses. Certaines se chargent également du transport de grosses et lourdes bûches. Photo : Huy Thu
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La récolte des kumquats est un travail difficile, parfois même dangereux : on peut être heurté par des arbres, écrasé, broyé, se casser des membres, se faire piquer par des abeilles… Pourtant, les habitants continuent à exercer ce métier, car « il n'y a pas d'autre métier ». Photo : Huy Thu |
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Si l'exploitation forestière se trouve au sommet d'une colline et que les véhicules ne peuvent pas l'atteindre, les équipes de « décollage » lient souvent le glucane en gros paquets et les roulent en bas de la colline. Pour les grosses grumes, plusieurs personnes se donnent la main pour les transporter. Photo : Huy Thu |
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Charger la colle dans le camion est également assez difficile. Une fois décollée, la colle est glissante et difficile à tenir. À chaque séance de « pilage de colle », chaque équipe peut charger plusieurs camions de colle. Le « pilage de colle » par temps chaud et ensoleillé ou par orage rend le chargement encore plus difficile, car la colle est très glissante sous la pluie, ce qui peut facilement provoquer des accidents. Photo : Huy Thu |
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Le métier de « batteur de colle » est rémunéré à la production. Après avoir importé la colle, le grossiste rémunère les ouvriers en fonction de la quantité vendue. Chaque jour, chaque personne gagne environ 200 000 VND. Ceux qui possèdent une machine à couper les arbres perçoivent des salaires plus élevés. Sur la photo : des ouvriers « batteurs de colle » de la commune de Thanh My (Thanh Chuong) quittent leur atelier de fabrication de colle par une chaude journée. Photo : Huy Thu |
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Le dur labeur de la colle. Extrait : Huy Thu |