« Boss » Thang : « J'utilise l'argent pour acheter des joueurs pour des œuvres caritatives »
« Je ne manque pas d'argent pour le football, mais je n'en ai pas assez pour des contrats exorbitants. J'utilise cet argent pour des œuvres caritatives, pour aider les plus démunis, ce qui est naturellement plus logique », a confié M. Thang.
En tant que premier à avoir standardisé le modèle économique de l'équipe de football, à avoir construit un terrain d'entraînement conforme aux normes internationales et à avoir été propriétaire d'un journal sportif, M. Thang est comme un patron qui est toujours un pionnier dans le football, mais qui au final ne peut toujours pas survivre.
Né pour être un patron
Il y a 30 ans, à Phu Dinh, on voyait souvent un étudiant maigre et petit se promener d'une briqueterie à l'autre. Les ouvriers claquaient la langue et pointaient du doigt, perplexes : « Jeune maître, à l'âge où il s'amuse, ses parents ont beaucoup d'argent, mais toute la journée, il est fasciné par les briqueteries. »
Ce jeune maître est Vo Quoc Thang, qui à l'âge de 19 ans a repris l'entreprise de briques Dong Tam de son père, Vo Thanh Lan.
Depuis sa naissance, M. Thang a été attaché aux briques lorsque son père a fondé l'usine de briques Dong Tam à l'âge de 2 ans. Héritant des gènes entrepreneuriaux de ses parents, au lieu de prêter attention aux devoirs ou aux plaisirs des jeunes adultes, il s'est intéressé à un travail très paysan : fabriquer des briques.
M. Thang se souvient qu'à l'époque, il venait tout juste de terminer ses études secondaires et devait donc consacrer beaucoup plus de temps à ses études que les autres : « Je suivais des cours à temps partiel et des formations professionnelles dès que possible. Mon temps d'étude pouvait être comparé à celui d'un doctorant ; c'est seulement à ce moment-là que je pouvais travailler avec mes employés. »
Lorsqu'on lui a demandé si Dong Tam était le plus grand atout qu'il avait hérité, M. Thang a secoué la tête : « L'argent ne fait pas le succès, l'important est de savoir le gagner. Le plus grand atout que mes parents m'ont légué se résume en trois mots : Vertu, Modestie et Patience. Ce sont aussi mes principes directeurs dans le monde des affaires. »
M. Thang joue au football
Si vous ne rencontrez M. Thang qu'une seule fois, vous remarquerez immédiatement sa politesse et sa politesse dans ses échanges. Même dans les petits gestes, comme fumer pour le plaisir ou jeter de la cendre dans une canette de bière vide, il ne laisse aucune trace. Il porte souvent un costume noir, une chemise blanche et une cravate rouge, car, selon lui, le blanc symbolise la transparence et le prestige, le rouge le développement durable et le noir la couleur de la terre, intimement liée à sa vie. Mais après une deuxième ou troisième rencontre avec M. Thang, surtout lorsqu'il parle de football, il semble se transformer. Même moi, même toi, même ce type, même cette fille, très rustique.
Les gens disent qu'à l'époque où il avait acquis la renommée et le profit du football, M. Thang n'était plus intéressé et voulait arrêter, lorsqu'il a refusé d'investir de l'argent, provoquant la relégation de Dong Tam Long An à la fin de la saison 2011 de la V-League, mais ce n'est pas vrai.
Souvenez-vous, en 2002, c'est lui qui avait invité Calisto au Vietnam, mais il n'avait pas accepté pour lui-même, mais l'avait présenté à la VFF. Ce n'est qu'après la Coupe des Tigres de cette année-là, lorsque la VFF avait licencié Calisto, qu'il avait accueilli « coach To » à Long An. Après que M. « To » eut apporté deux titres de champion à la DTLA, il l'avait de nouveau proposé à la VFF, mais celle-ci avait refusé. En 2008, malgré de nombreuses difficultés, la DTLA avait de nouveau recommandé M. « To » à l'équipe nationale. M. Thang avait ainsi prouvé qu'il n'était pas venu au football pour des raisons personnelles.
M. Thang est le premier footballeur à avoir uniformisé le modèle professionnel. Il possède son propre terrain d'entraînement de niveau international à Ben Luc, des toilettes pour les joueurs avec un système de récupération fermé et systématique, et son propre journal sportif, à l'instar des grands clubs étrangers.
Au lieu d'investir dans de bons joueurs, il a recruté des entraîneurs étrangers au CV solide, convaincu qu'une carrière footballistique durable exige des bases solides. Or, il semble que sa philosophie soit dépassée en cette période de crise financière. Aujourd'hui, ses salles de musculation, ses bains d'hydrothérapie et ses salles de massage sont recouverts de poussière, le journal World Sports a été suspendu et son DTLA a été relégué…
Lorsqu'on lui a demandé s'il s'ennuyait du football ou non, au point de laisser DTLA être relégué si facilement, M. Thang a réfléchi : « Beaucoup de gens souffrent encore. Je ne manque pas d'argent pour le football, mais je n'en ai pas assez pour m'offrir des contrats exorbitants. J'utilise cet argent pour des œuvres caritatives, pour aider les pauvres, et cela me semble soudain plus significatif… »
Selon Vietnam Post