Si le secrétaire ignore les infractions commises par son adjoint, comment peut-il gérer quoi que ce soit ?
Le délégué Luu Binh Nhuong s'est demandé ce que le secrétaire du comité provincial du parti de Dong Nai pouvait bien gérer alors qu'il ignorait les violations commises par le secrétaire adjoint sur une longue période.
Concernant le fait que le secrétaire du comité provincial du Parti de Dong Nai n'était pas au courant des violations commises par la secrétaire adjointe Phan Thi My Thanh, le député Luu Binh Nhuong a émis quelques hypothèses.
Premièrement, il ne sait vraiment pas ; deuxièmement, il ne dispose pas de suffisamment d'informations ; troisièmement, ses subordonnés n'ont pas fait de rapport à l'état-major ; quatrièmement, en raison d'une relation étroite ; cinquièmement, il souhaite garder cela pour sa localité et ne dit donc rien.
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| Luu Binh Nhuong, membre permanent de la Commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale |
« Mais après tout, c’est sa responsabilité de savoir. S’il ne sait pas, il doit se renseigner. Car au niveau provincial, c’est lui qui détient le plus de pouvoir », a souligné le membre permanent de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale.
Selon M. Nhuong, si les membres de l'Assemblée nationale et les électeurs l'ignorent, on ne peut les blâmer puisqu'ils n'ont pas d'information ; sur quelle base pourraient-ils donc affirmer cela ? En revanche, le secrétaire est tenu par la loi d'être informé.
« Si le secrétaire gère son personnel mais ne connaît aucune information à son sujet, que peut-il gérer ? », s'est interrogé le délégué Nhuong.
Il a déclaré que la procédure d'examen des nominations et les étapes qui y sont associées devraient être suivies afin de déterminer qui est responsable de la gestion de cette situation.
Le Secrétaire est celui qui a le droit de savoir et le plein droit de demander à savoir, a le droit de vérifier, et dispose des éléments et de la capacité de vérifier pourquoi cela n'est pas fait.
Si vous dites que vous ne pouvez pas le faire ou que vous n'en avez pas les capacités, alors je pense que vous n'êtes pas qualifié pour continuer à occuper ce poste, y compris en tant qu'officier d'état-major ou chef.
Le rapport du Comité central d'inspection mentionnait des signes de corruption et des violations des interdictions faites aux membres du Parti, mais Mme Phan Thi My Thanh a tout de même été promue de directrice de département à secrétaire adjointe du Comité provincial du Parti. Dès lors, comment évaluer les responsabilités collectives et individuelles dans la promotion de Mme Thanh ?
Je pense que la responsabilité collective doit être claire, elle doit être connue. Les individus peuvent se dissimuler derrière le collectif, mais le collectif ne peut se dissimuler nulle part, le collectif ne peut blâmer l'individu. C'est un principe fondamental.
La loi stipule bien sûr que les individus doivent s'adresser à leurs dirigeants ou aux responsables, mais elle stipule également une responsabilité collective. Si le collectif est dysfonctionnel, c'est au collectif qu'il faut agir.
L'enjeu important est de déterminer comment gérer cette situation en fonction des règlements du Parti et des lois de l'État.
Il faut un projet pour lutter contre les intérêts de groupe et les arrière-cours.
Selon vous, dans ce cas précis, il y a des signes de conflits d'intérêts et quelles mesures disciplinaires devraient être prises ?
Il est clair dans quels cas il existe une possibilité d'intérêts collectifs, car la relation entre mari et femme peut être considérée comme étroite.
La commission d'inspection centrale a conclu à la gravité des infractions commises par Mme Thanh, et je partage cet avis. Par conséquent, si l'on considère les faits comme relevant du pénal, la gravité est qualifiée de grave. Une sanction disciplinaire appropriée s'impose donc.
Du point de vue du Parti, le premier niveau consiste à blâmer, le second à avertir. Pour le Parti et ses hauts responsables, il s'agit déjà d'une sanction sévère.
Mais la question soulevée par l'opinion publique aujourd'hui est celle de la manière de gérer cette situation au niveau de l'État ; les agences doivent donc mener des recherches et envisager son application.
Les conclusions du Comité central d'inspection ont également révélé que Mme Thanh avait commis de nombreuses infractions liées à l'entreprise de son mari. Pensez-vous que cela illustre le principe de la duplicité ?
On parle depuis longtemps de la question des jardins avant et arrière, et il faut confirmer que c'est un fait avéré. Nombre d'élus possèdent des jardins arrière, de nombreuses entreprises ont des investisseurs. Cela engendre des doubles infractions, puis des infractions répétées.
Cette affaire nécessite probablement des recherches approfondies et un plan pour contrer les intérêts particuliers et les manœuvres occultes. Il s'agit d'un volet de la lutte contre la corruption, mais une étude poussée est indispensable pour parvenir à une solution efficace.
Nous avons soulevé le problème, mais nous n'avons pas encore trouvé de solution pour lutter contre les intérêts particuliers et les manœuvres de groupes d'influence. Nous les avons identifiés, mais il nous manque toujours un mécanisme pour les surveiller et les gérer.
Selon VNN
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