La mer bleue n'est pas en faute

December 28, 2016 09:04

(Baonghean) - Ces derniers jours, la question de la suppression des plaques d'immatriculation bleues et rouges, afin que les véhicules publics et privés puissent avoir des plaques de la même couleur, fait débat. Le débat semble encore flou et les deux camps ont raison.

En réalité, cette histoire existe depuis des années, mais elle a récemment pris de l'ampleur suite à l'intervention d'un responsable de la province de Lao Cai lors de la Conférence nationale sur la sécurité routière de 2016. Cet intervenant a déclaré : « Si tous les véhicules en circulation avaient la même couleur de plaque d'immatriculation, le phénomène d'inégalité dans le traitement des conducteurs en infraction avec la sécurité routière serait éliminé. »

Dù có biển cấm nhưng tài xế điều khiển xe biển xanh vẫn ngang nhiên đi vào. Ảnh minh họa: Internet
Malgré le panneau d'interdiction, le conducteur de la voiture immatriculée bleue a osé entrer. Illustration : Internet

Ce n'est pas que l'opinion ci-dessus soit infondée. Le phénomène des conducteurs de véhicules à plaques bleues et rouges enfreignant le code de la route est souvent ignoré ou sanctionné plus légèrement par les autorités (police de la route, inspecteurs de la circulation) que celui des conducteurs de véhicules à plaques blanches pour la même infraction. Un agent de la police routière ayant travaillé de nombreuses années au département de la police de la route de Nghe An a déclaré que la mentalité des policiers de la route était quelque peu… hésitante.

La raison est simple : les passagers des voitures à plaques bleues sont des fonctionnaires, entretenant de nombreuses relations, ce qui les pousse souvent à mendier. Certains font même preuve d'arrogance envers leurs collègues en mission officielle. En effet, outre le nombre de conducteurs, les passagers des voitures à plaques bleues et rouges respectent scrupuleusement le code de la route. Nombre d'entre eux les considèrent comme des « cartes de visite ». Sur la route, ils se sentent comme les plus grands du monde.

Compte tenu de ce constat, de nombreux avis (y compris ceux de la police routière) estiment qu'il serait préférable que les véhicules publics et privés aient la même couleur de plaque d'immatriculation. C'est la seule façon d'assurer l'égalité sur la route. Toute infraction au code de la route sera sanctionnée, quel qu'en soit le responsable !

Si tel est le cas, ce n'est toujours pas vrai ! La distinction de longue date entre les couleurs des plaques d'immatriculation des véhicules publics, militaires et privés montre que la gestion des moyens de transport est plus simple. La clarté et la simplicité du contrôle des fonctionnaires lorsqu'ils utilisent des véhicules d'État en sont un exemple. Par exemple, dans les temples, les pagodes ou certains lieux « sensibles », oserait-on y conduire une voiture immatriculée bleue ou rouge ? Sans compter que la suppression de la couleur entraînerait d'autres conséquences. De plus, même avec la même couleur, de nombreux fonctionnaires en voiture ont encore de nombreuses astuces pour échapper aux autorités. S'ils le souhaitent !

Selon un expert en la matière : « La réglementation des couleurs des plaques d’immatriculation n’a pas pour objectif de classer les véhicules prioritaires et non prioritaires. À l’exception des véhicules effectuant des missions spéciales sur la route, tels que les camions de pompiers, les ambulances, les véhicules de protection des digues, les véhicules militaires, les véhicules de police en mission d’urgence… qui bénéficient d’une priorité légale. Tous les types de véhicules, quelle que soit la couleur de leur plaque d’immatriculation, sont égaux et doivent respecter les dispositions de la loi. »

Évidemment, le problème n’est pas la couleur de la plaque d’immatriculation de la voiture ; ce qui est important c’est la connaissance des lois de sécurité routière des personnes dans la voiture et la responsabilité de la personne qui gère les infractions sur la route.

Viet Long

NOUVELLES CONNEXES

Journal Nghe An en vedette

Dernier

La mer bleue n'est pas en faute
ALIMENTÉ PARUNCMS- UN PRODUIT DENEKO