Pyongyang nie toute implication dans l'attaque contre l'ambassadeur américain à Séoul
(Baonghean) - Le dimanche 8 mars, en réponse aux accusations de Séoul concernant l'attaque contre l'ambassadeur américain en Corée du Sud, la Corée du Nord a déclaré qu'elle n'avait aucun lien avec cette attaque.
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M. Mark Lippert, ambassadeur des États-Unis en Corée, a été agressé par un homme armé d'une lame de rasoir et a dû recevoir 80 points de suture. Photo : AFP |
Dimanche, la Corée du Nord a salué l'attaque contre l'ambassadeur des États-Unis en Corée du Sud, la qualifiant de « punition méritée » pour son ennemi. Cependant, Pyongyang a nié toute implication dans l'attaque. Le Comité pour la réunification pacifique du pays, une organisation affiliée au Parti communiste nord-coréen, a par la suite condamné les « intentions malveillantes » de la Corée du Sud, qui tente de se soustraire à ses responsabilités et « intensifie sa campagne de diffamation » contre l'État nord-coréen dans d'autres pays du monde.
On sait que jeudi, alors qu'il s'apprêtait à prendre son petit-déjeuner lors d'une conférence, M. Mark Lippert, ambassadeur des États-Unis en Corée, a été agressé par un homme armé d'une lame de rasoir. Apprenant la nouvelle, la présidente sud-coréenne Park Geun Hye et l'administration de Washington ont fermement condamné cette attaque visant à perturber l'alliance entre la Corée et les États-Unis. Le secrétaire d'État américain John Kerry a également averti que les États-Unis ne céderaient jamais aux menaces.
Peu après l'attaque, la police sud-coréenne a arrêté Kim Ki Jong, l'agresseur, pour tentative de meurtre. Vendredi, la police a annoncé l'ouverture d'une enquête afin de déterminer s'il existait des liens entre l'agresseur et le régime nord-coréen.
Les soupçons de la police sud-coréenne se sont avérés fondés après examen du dossier de M. Kim Ki Jong. D'après ce dossier, M. Kim Ki Jong, 55 ans, est un nationaliste convaincu. M. Kim estime que Washington est l'un des principaux obstacles à la réunification de la péninsule coréenne. Entre 2006 et 2007, M. Kim Ki Jong s'est rendu en Corée du Nord à plus de six reprises. En 2010, il a été condamné à une peine avec sursis pour avoir jeté une pierre sur l'ambassadeur du Japon. En 2011, M. Kim Ki Jong a tenté d'ériger un mémorial à la mémoire de M. Kim Jong Il après la mort du dirigeant nord-coréen.
Chu Thanh(Selon LeMonde 8/3)
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