Ministère de l'Industrie et du Commerce : Il faut être plus juste avec les taxis traditionnels
Le ministère de l’Industrie et du Commerce estime qu’il est nécessaire de revoir et d’éliminer les réglementations inutiles, minimisant ainsi l’inégalité entre les coûts de conformité des taxis traditionnels et ceux d’Uber et de Grab.
En conséquence, le ministère de l'Industrie et du Commerce a cité les dispositions du décret 52, selon lesquelles les entités appliquant le commerce électronique au commerce de biens et de services commerciaux conditionnels doivent se conformer aux réglementations légales relatives au commerce de ces biens et services.
Par conséquent, lorsqu'elles utilisent des applications mobiles pour les entreprises de transport, les entreprises doivent se conformer à la fois aux réglementations du commerce électronique et aux autres réglementations du secteur des transports.
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Le ministère de l'Industrie et du Commerce estime qu'il est nécessaire de revoir en profondeur le modèle actuel de gestion des services de transport de passagers afin d'adopter une nouvelle approche adaptée aux exigences pratiques et aux tendances de développement.
Le ministère a proposé de revoir la classification des « entreprises de transport de passagers par taxi », « entreprises de transport de passagers par contrat » et « entreprises de transport touristique en voiture », car actuellement les frontières entre ces types ne sont plus claires.
Le ministère de l'Industrie et du Commerce a également proposé de réviser et d'évaluer en profondeur les documents juridiques relatifs aux services de transport, en supprimant les réglementations qui ne sont plus adaptées à la pratique. Par exemple, les réglementations mettant l'accent sur les éléments de « documentation » et de « listing » ne sont pas adaptées aux transactions conclues dans un environnement électronique.
Le Ministère estime qu'il est nécessaire d'envisager d'assouplir les réglementations imposées au modèle d'organisation commerciale des unités de transport traditionnelles, minimisant ainsi l'inégalité entre les coûts de conformité du modèle de transport traditionnel et le modèle de transport appliquant la science et la technologie.
« Idéalement, les réglementations sur le transport de passagers devraient être élaborées de manière ouverte, en fournissant uniquement des principes de gestion et en définissant les droits et obligations des parties participantes, sans réglementations rigides sur les formes de services de transport », indique le document.
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Le ministère de l'Industrie et du Commerce a proposé de renforcer l'inspection et le traitement des véhicules pilotes non conformes à l'application du logo et du badge. Les inspecteurs de la circulation locaux collaborent activement avec la police de la circulation pour intensifier les inspections et collaborer avec les unités participant au projet pilote. Ils prennent également des mesures pour contrôler et interdire l'utilisation des services aux véhicules qui ne respectent pas délibérément la réglementation.
Le ministère de l'Industrie et du Commerce a également demandé au ministère des Transports d'accélérer l'achèvement du projet de décret visant à remplacer le décret 86/ND-CP, qui ajuste les réglementations inappropriées liées aux taxis traditionnels, tout en définissant le modèle d'exploitation, en ajoutant de nouvelles réglementations et sanctions pour les violations adaptées aux fournisseurs de logiciels et aux unités de transport participant actuellement au projet pilote.