Parents toxicomanes, 10 petits-enfants vivant avec leur grand-mère de 62 ans
(Baonghean.vn) - Malgré son âge avancé et sa maladie, Mme Le Thi Toan du village de Nam Tien 1, commune de Bao Nam (Ky Son) travaille toujours dur pour prendre soin et élever ses 10 petits-enfants.
Mme Le Thi Toan, née en 1955 à Quang Binh, a rencontré en 1975 M. Ven Van Nam, un soldat de la commune de Bao Nam, district de Ky Son, province de Nghe An, qui a combattu sur le champ de bataille de Quang Tri, dont elle est tombée amoureuse. Après la démobilisation de M. Nam en 1978, ils ont déménagé dans la commune pauvre de Bao Nam.
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La maison où vivent Mme Toan et ses dix petits-enfants. Photo : Lu Phu |
À cette époque, le couple avait cinq enfants, trois garçons et deux filles, et pensait qu'ils seraient soutenus lorsqu'ils seraient vieux et faibles, mais le tourbillon de la drogue les a éloignés un à un. L'un est décédé, un autre a été envoyé en camp de rééducation, un autre a vécu à l'étranger. Ainsi, tout le fardeau est tombé sur les épaules de Mme Toan. Elle devait tout faire seule pour gagner sa vie et s'occuper de dix jeunes petits-enfants, dont le plus jeune venait d'avoir 3 ans et l'aîné n'avait que 15 ans.
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Mme Toan s'occupe seule de ses petits-enfants. Photo : Lu Phu |
Mme Toan a déclaré : « Malgré les difficultés, sa vie familiale était paisible, comme celle de nombreuses autres familles du village. Mais, en 2012, la vague de drogue a soudainement déferlé sur elle, entraînant la mort de ses trois fils et bouleversant la vie de la famille. Ses deux filles et leurs belles-filles sont décédées, certaines sont parties en Chine, laissant derrière elles dix jeunes petits-enfants sans défense. Par amour pour ses enfants et petits-enfants, bien qu'elle souffre de diabète depuis plus de dix ans, elle doit s'occuper seule de ses petits-enfants. »
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Repas quotidiens de 11 grands-mères et petits-enfants. Photo : Lu Phu |
Chaque jour, dans la maison sur pilotis délabrée et vide, 11 grands-mères et petits-enfants survivent grâce au maïs et aux pommes de terre...
Malgré sa vie de famille difficile, elle a quand même assumé le rôle d'agent de santé du village, a été nommée à la tête du groupe de prêt de la banque d'assurance et a été appréciée et appréciée par la population.
« Si je ne fais pas d'efforts, je ne saurai plus sur qui compter. Je dois gagner mon propre argent pour acheter du riz et les élever. Les enseignants leur achèteront aussi des vêtements et des livres pour l'école. J'espère simplement qu'ils deviendront de bonnes personnes et ne seront pas impliqués dans des problèmes sociaux comme leur père », confie Mme Toan.
Lu Phu