Une tribu quasi éteinte découverte dans la forêt amazonienne

December 9, 2016 17:56

La tribu isolée des Moxihatetema, vivant dans la forêt amazonienne, doit défendre son territoire contre les menaces des orpailleurs illégaux.

Selon Generation Voyage, la tribu Moxihatetema a été découverte en 2015 dans la réserve Yanomami, près de la frontière entre le Brésil et le Venezuela. Conservant un mode de vie traditionnel depuis des milliers d'années, cette tribu pourrait disparaître si elle ne protège pas ses terres de l'invasion des orpailleurs illégaux.

Lors d'une enquête sur l'exploitation aurifère illégale, les forces gouvernementales ont pris des photos de la tribu Moxihatetema en territoire Yanomami. Cette zone, protégée par le gouvernement depuis 1992, abrite 22 000 personnes appartenant à plusieurs petites tribus, dont au moins trois sont isolées du reste du monde.

Những ngôi nhà được xây dựng theo một vòng tròn lớn có tên shabono hay yano. Ảnh: Guilherme Gnipper Trevisan/Hutukara.
Les maisons sont construites en un grand cercle appelé shabono ou yano. Photo : Guilherme Gnipper Trevisan/Hutukara.

Chaque hameau (shabono) abrite une famille qui utilise la terre pour fabriquer des hamacs et stocker de la nourriture. On estime qu'une centaine de personnes vivent sur ce territoire nouvellement découvert. Cependant, le gouvernement brésilien estime qu'environ 5 000 orpailleurs illégaux rôdent dans la région et menacent d'exterminer la tribu Moxihatetema.

L'histoire a montré que les tribus forestières peuvent se révéler dangereuses au contact des humains venus du monde extérieur. Elles ne sont pas à l'abri des maladies mortelles et ne sont pas non plus enclines aux affrontements avec les chercheurs d'or.

Khoảng 100 người đang sinh sống Ảnh: Guilherme Gnipper Trevisan/Hutukara.
Environ 100 personnes y vivent. Photo : Guilherme Gnipper Trevisan/Hutukara.

La tribu Moxihatetema utilise de l'eau contaminée par du mercure et de la poudre à canon provenant d'orpailleurs illégaux. Selon un rapport de 2016, environ 90 % de la population autochtone de l'Amazonie souffre d'empoisonnement au mercure dû aux activités minières illégales pratiquées dans la forêt tropicale environnante.

En 1993, le massacre d'Haximu, perpétré par des orpailleurs illégaux, a coûté la vie à 16 autochtones. Les survivants ont assisté, impuissants, à l'incendie de leurs maisons. Les incursions illégales dans ces régions se sont multipliées, tandis que le fossé entre ces tribus isolées et le reste du monde s'est réduit. Le gouvernement brésilien subit la pression des militants pour protéger l'avenir des peuples amazoniens.

Selon VNE

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