Ministre des Finances : Risque de déséquilibre budgétaire
Le ministre des Finances Dinh Tien Dung a déclaré qu'il existe un risque potentiel de déséquilibre du budget de l'État en 2016.
Des facteurs instables apparaissent
Selon l'évaluation du ministre des Finances Dinh Tien Dung, dans la mise en œuvre des tâches socio-économiques et financières - budget de l'État en 2016, outre les facteurs favorables, sont également apparus des facteurs instables, difficiles à quantifier et à prévoir, affectant considérablement la mise en œuvre des politiques macroéconomiques et provoquant potentiellement le risque de déséquilibre du budget de l'État en 2016.
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De nombreux risques potentiels de déséquilibre budgétaire de l'État en 2016 (Illustration : KT) |
Soulignant les risques, le ministre a déclaré : Le taux de croissance économique au cours des premiers mois de 2016 a montré des signes de ralentissement (le PIB au cours des 6 premiers mois a augmenté de 5,52 %, inférieur à l'objectif fixé de 6,7 %) ; les prix mondiaux du pétrole brut ont fluctué à un faible niveau (la moyenne au cours des 6 premiers mois était d'environ 40 USD/baril et fluctue actuellement autour de 45-48 USD/baril, en baisse de plus de 20 % par rapport à l'estimation) ; la situation de grave sécheresse et d'intrusion d'eau salée dans le delta du Mékong et les hauts plateaux centraux, de graves incidents de pollution de l'environnement marin dans certaines provinces centrales...
Selon le ministre, au cours des six premiers mois de l'année, malgré la mise en œuvre synchrone de solutions et l'obtention de résultats importants dans la construction d'institutions, de politiques et de régimes dans le secteur financier ; la gestion des recettes ; le renforcement du recouvrement des dettes fiscales, la lutte contre les prix de transfert, la contrebande et la fraude commerciale ; la gestion stricte des dépenses, la gestion proactive et active du budget de l'État, la garantie de ressources adéquates et opportunes pour répondre aux tâches de dépenses... Cependant, dans le fonctionnement, de nombreuses difficultés et défis surgissent encore.
Il est à noter que la progression de la collecte du budget de l'État est faible, le risque de réduction des recettes est important (principalement la réduction des recettes du budget central) en raison de la baisse des prix du pétrole et des impacts de la participation aux accords de libre-échange (ALE) ; de nombreux besoins de dépenses budgétaires importants surviennent à la fois pour le budget central et les budgets locaux pour surmonter les conséquences des catastrophes naturelles, des épidémies, assurer la défense et la sécurité nationales dans la nouvelle situation..., ce qui continuera d'affecter la collecte du budget de l'État et la gestion du budget de l'État au cours des 6 derniers mois de 2016.
Réduire les délais et les coûts des procédures d'importation et d'exportation
Face aux nombreuses difficultés rencontrées pour équilibrer le budget national, le ministre des Finances a déclaré que pour mener à bien les tâches financières (budget de l'État en 2016, stabilisation de la macroéconomie, maîtrise de l'inflation, garantie de la sécurité sociale...) sans modifier l'orientation de la gestion ni ajuster les objectifs et indicateurs de développement socio-économique, le ministère a proposé de nombreuses solutions fondamentales au cours des six derniers mois de l'année. Il continuera notamment à perfectionner les institutions, à promouvoir la réforme des procédures administratives, notamment dans les domaines fiscal et douanier, à améliorer l'environnement des investissements et des affaires et à renforcer la compétitivité nationale.
Le ministère va également créer une base de données sur les contribuables, étendre les factures électroniques, les paiements électroniques d'impôts et les remboursements électroniques d'impôts... Mettre en œuvre la tâche nationale à guichet unique ; minimiser la paperasserie, raccourcir les délais et réduire les coûts des procédures administratives dans le domaine de l'importation et de l'exportation.
Renforcer le contrôle et l'inspection fiscaux
Le ministère s'attachera à mettre en œuvre des solutions pour surmonter les difficultés rencontrées par la production et les entreprises, en s'efforçant d'atteindre et de dépasser l'objectif de croissance fixé de 6,7 % ; à collecter correctement, intégralement et rapidement toutes les recettes générées. Il luttera résolument contre les pertes de recettes, les prix de transfert, la contrebande, la fraude commerciale et l'évasion fiscale ; à recouvrer les dettes fiscales conformément aux dispositions légales et à réduire les arriérés d'impôts. Il renforcera le contrôle fiscal et assurera une gestion et un contrôle rigoureux des remboursements de TVA.
En ce qui concerne les dépenses budgétaires, le ministre a souligné : Gérer les dépenses du budget de l'État de manière stricte, économique, conformément à la réglementation et éviter le gaspillage ; améliorer l'efficacité de l'utilisation du budget de l'État ; accélérer les progrès de la construction et du décaissement des capitaux d'investissement public, en particulier les capitaux d'investissement provenant du budget de l'État et des capitaux obligataires du gouvernement ; Ne proposer d'émettre des politiques visant à augmenter les dépenses du budget de l'État qu'en cas de nécessité réelle et avec des sources garanties.
Contrôler étroitement la gestion de la dette publique
Mettre en œuvre des solutions de mobilisation de capitaux synchrones et flexibles ; poursuivre la restructuration du portefeuille de la dette publique vers la viabilité. Renforcer le contrôle et la supervision des emprunts, de leur utilisation et du remboursement de la dette. Contrôler rigoureusement les dettes des collectivités locales ; mettre en œuvre le mécanisme de réemprunt des collectivités locales. Parallèlement, renforcer la discipline financière, promouvoir la réforme administrative, pratiquer l'épargne et lutter contre le gaspillage et la corruption.
Selon VOV