Indemnisation des terres récupérées par l’État ?

November 18, 2014 10:15

Demander:Votre famille sera-t-elle indemnisée pour les terres confisquées par l'État ? Si oui, comment sera-t-elle indemnisée ?

1.Selon les informations fournies par M. Nguyen Van A, en 2000, sa famille a signé un bail foncier avec le Comité populaire de la commune X, pour une superficie de 2 hectares destinée à la production agricole. Le bail foncier est d'une durée de 20 ans. Actuellement, l'État mène une politique de construction d'une zone de transformation agricole, ce qui lui a permis de récupérer une partie des terres louées par sa famille.

Demander:Votre famille sera-t-elle indemnisée pour les terres confisquées par l'État ? Si oui, comment sera-t-elle indemnisée ?

Répondre:L'article 75 de la loi foncière de 2013 stipule spécifiquement les conditions d'indemnisation foncière lorsque l'État récupère des terres à des fins de défense et de sécurité nationales, ou de développement socio-économique pour des raisons d'intérêt national et public. Cela inclut les cas où des ménages et des particuliers utilisent des terres non louées avec loyer annuel. Pour cette famille, cette parcelle est louée avec loyer unique pendant toute la durée du bail. Elle est donc éligible à une indemnisation. Il s'agit d'une nouveauté de la loi foncière de 2013 par rapport à celle de 2003. Cette disposition vise à garantir l'équité entre les cas de location avec loyer unique pendant toute la durée du bail et les cas où l'État attribue des terres avec redevances d'utilisation. Leurs obligations financières étant identiques.

L'indemnisation est prévue comme suit :

Conformément aux dispositions de l'article 74, clause 2, de la loi foncière de 2013 : « L'indemnisation se fait par l'attribution de terres ayant la même vocation que le type de terres récupérées. En l'absence de terres à indemniser, l'indemnisation sera versée en espèces, conformément au prix spécifique du type de terres récupérées, décidé par le Comité populaire provincial au moment de la décision de récupération. »

Ainsi, sa famille recevra une compensation sous forme de terres agricoles équivalentes à la superficie récupérée. S'il n'y a pas de terres à compenser, elle recevra une compensation en espèces selon le prix réglementé par le Comité populaire provincial.

2.Selon les informations fournies par M. N : En 1994, l’État a attribué à sa famille un terrain de 157 m² dans la commune Y, et un certificat de droits d’utilisation des terres a été délivré en 2003. En octobre 2014, grâce à la politique d’extension de la route nationale, la totalité de la superficie de sa famille a été récupérée. Cependant, lors du réexamen du terrain en vue de l’indemnisation, la superficie réelle de sa famille était de 180 m². La terre a été utilisée de manière stable depuis 1994 jusqu’à aujourd’hui, sans aucun litige.

Question : Selon la législation foncière en vigueur, comment se déroule l'indemnisation des terres récupérées pour votre famille ? La superficie supplémentaire sera-t-elle indemnisée ?

Réponse : La question de l’indemnisation lorsque l’État récupère un terrain résidentiel est spécifiquement réglementée par l’article 79 de la loi foncière de 2013. Selon ce règlement, si votre famille ne possède pas d’autre terrain résidentiel ou maison dans la commune, elle sera indemnisée par un terrain résidentiel ou une maison ; si votre famille n’a pas besoin d’indemnisation par un terrain résidentiel ou une maison, l’État versera une indemnisation en espèces. Si votre famille possède encore un terrain résidentiel ou une maison dans la commune, elle sera indemnisée en espèces. Pour les localités disposant de conditions pour un fonds foncier résidentiel, une indemnisation par un terrain résidentiel sera envisagée.

Compensation pour l'augmentation de la superficie des terres :

Selon les informations que vous avez fournies, l'indemnisation pour l'augmentation de la superficie du terrain dans le cas de votre famille est effectuée conformément aux dispositions de la clause 2, clause 3, article 12, décret 47/2014/ND-CP :

2.Si la superficie réellement mesurée est supérieure à la superficie enregistrée sur les documents de droit d'utilisation du sol en raison de mesures antérieures inexactes, ou parce que l'utilisateur du sol n'a pas déclaré la totalité de la superficie lors de la déclaration et de l'enregistrement du terrain, mais que la limite entière de la parcelle de terrain a été jugée inchangée, qu'il n'y a pas de litige avec les utilisateurs du terrain adjacent, et qu'il n'y a pas d'empiètement ou d'occupation, alors l'indemnisation sera basée sur la superficie réellement mesurée.

3.Si la superficie réelle mesurée du terrain est supérieure à la superficie enregistrée sur les documents de droit d'utilisation du terrain, et que le Comité populaire de la commune, du quartier ou de la ville (ci-après dénommé Comité populaire de niveau communal) où le terrain est situé confirme que la superficie plus grande est due à la remise en état des terres ou au transfert des droits d'utilisation du terrain de l'utilisateur précédent, que le terrain a été utilisé de manière stable et qu'il n'y a pas de litige, alors une compensation sera versée en fonction de la superficie réelle mesurée.

Ainsi, si l'augmentation de la superficie du terrain de sa famille est due à des erreurs dans les mesures précédentes ou à une remise en état des terres ou à un transfert de droits d'utilisation des terres des utilisateurs précédents et confirmée par le Comité populaire de la commune, il recevra toujours une compensation.

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