Percée dans le dégagement des voies de circulation
(Baonghean) - Lors du récent Nouvel An lunaire, dans la ville de Vinh, la situation d'occupation des trottoirs dans certaines rues pour créer des marchés aux fleurs et vendre des marchandises a fortement diminué par rapport aux années précédentes.Cependant, après les fêtes du Têt, la situation d'empiètement sur les bords de route et les trottoirs à des fins commerciales s'est reproduite, affectant l'esthétique urbaine et la sécurité routière dans la ville de Vinh.
M. Phan Thanh Son, inspecteur en chef adjoint de la zone urbaine de la ville de Vinh, a déclaré : « Pendant le Têt, en collaboration avec les autres services compétents, nous nous sommes efforcés de rétablir l’ordre et de maintenir la fluidité de la circulation sur les principaux axes routiers, notamment l’avenue Lénine, où le marché aux fleurs du Têt n’a pas envahi la chaussée comme chaque année. Si certains trottoirs sont encore occupés par des commerces, c’est parce que la ville avait mis en place un projet pilote autorisant les particuliers à louer une partie du trottoir. Depuis le 1er janvier 2012, la ville de Vinh n’autorise plus ces locations, mais les commerçants continuent d’exposer leurs marchandises sur l’ensemble du trottoir. Afin de remédier rapidement à cette situation, nous avons prévu de dégager les voies de circulation des axes principaux tels que Tran Phu, Minh Khai, Nguyen Van Cu, Ha Huy Tap et Le Loi. »
Une autre raison majeure de la récurrence des empiètements sur les trottoirs réside dans le caractère inadapté des sanctions. Selon M. Son, l'amende minimale actuelle pour empiètement sur les trottoirs, prévue par le décret gouvernemental n° 34, s'élève à 20 millions de VND. Ce montant est prohibitif, car l'amende est disproportionnée par rapport aux biens des contrevenants. De ce fait, certains préfèrent la confiscation de leurs marchandises et de leur matériel de travail plutôt que de payer l'amende. Par ailleurs, nombre de vendeurs ambulants occupant illégalement les trottoirs sont des personnes sans emploi, en situation de grande précarité, ce qui rend le traitement de ces cas particulièrement complexe.

Depuis le 1er janvier 2012, la ville de Vinh n'applique plus le programme pilote de location de trottoirs, mais les entreprises continuent d'occuper les trottoirs à des fins commerciales.
Ainsi, la gestion des empiètements sur les voies publiques à Vinh reste un problème complexe, car la population est peu sensibilisée et les autorités n'ont pas encore trouvé de solution efficace pour sanctionner les contrevenants. Par conséquent, à chaque intervention des forces de l'ordre, les habitants se précipitent pour récupérer leurs biens, mais dès leur départ, la situation redevient normale.
Pour que la ville de Vinh puisse se targuer de rues et de trottoirs dégagés, dignes d'une métropole de premier plan, il est essentiel que le rétablissement de l'ordre urbain ne se limite pas aux seules opérations des services de voirie, mais soit mené de façon régulière et continue. Par ailleurs, la ville de Vinh doit également trouver une solution adéquate pour sanctionner les contrevenants, avec une dissuasion et une efficacité suffisantes, afin d'éviter que des actes de vandalisme et d'abandon de domicile ne se produisent pour ceux qui empiètent sur la chaussée ou les trottoirs.
Alors que de nombreuses autres localités affirment qu'il est difficile de gérer le problème des empiètements sur la voie publique et les trottoirs en raison des amendes élevées prévues par le décret 34/CP, M. Tran Minh Khiem, vice-président du Comité populaire du district de Binh Tan (Hô-Chi-Minh-Ville), a déclaré que cette amende avait un effet dissuasif efficace. Selon M. Khiem, le district a récemment fait peindre des lignes (à 1,5 m du mur de la maison jusqu'au trottoir) sur de nombreux trottoirs afin de permettre aux commerçants et entreprises de stationner leurs véhicules et de libérer ainsi le passage pour les piétons. Les services d'inspection des travaux du district et les équipes d'inspection des quartiers effectuent des contrôles et verbalisent quotidiennement les contrevenants. « Au départ, nous nous contentions d'un avertissement. En cas de troisième infraction, une amende serait infligée conformément au décret n° 34. Le Comité populaire du district a rejeté de nombreuses demandes de réduction ou d'exonération d'amende. Par conséquent, les travaux de rétablissement de l'ordre sur les routes et les trottoirs de nombreuses rues du district se stabilisent progressivement » (d'après TNO). |
Duc Chuyen


