Des scientifiques australiens ont trouvé un moyen de traiter les bactéries résistantes aux antibiotiques
Grâce à la cristallographie aux rayons X, des scientifiques australiens ont cartographié la structure moléculaire d’une protéine qui protège les superbactéries des antibiotiques.
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| La professeure Alice Vrielink a déclaré que la découverte de l'équipe pourrait aider à traiter les superbactéries. Photo : Université d'Australie-Occidentale |
Des chercheurs de l'Université d'Australie occidentale ont déclaré dans un communiqué le 15 février que leur carte aiderait à développer de nouveaux médicaments contre les souches de bactéries résistantes aux antibiotiques à l'avenir.
Des recherches montrent que la protéine EPTA permet à certaines souches de bactéries de devenir résistantes à la colistine, un antibiotique utilisé lorsque d’autres traitements ont échoué.
« La protéine offre aux bactéries une protection contre le système immunitaire et les antibiotiques », a déclaré le professeur Alice Vrielink, qui a dirigé l'équipe de recherche.
| Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), les infections résistantes aux antibiotiques tuent 700 000 personnes par an. Une autre étude a révélé que la résistance aux antibiotiques entraînerait 10 millions de décès supplémentaires par an d'ici 2050 si rien n'est fait. |
Cette recherche fait suite à des avertissements selon lesquels, lorsque les antibiotiques ne tueront plus les bactéries, cela pourrait devenir l’une des plus grandes menaces du 21e siècle.
La BBC a cité Mme Vrielink disant que cette nouvelle recherche pourrait aider à créer des traitements pour inhiber la protéine qui crée une couche protectrice pour les bactéries ci-dessus.
« On peut simplement considérer cette protéine comme une serrure, dotée d'une forme spécifique. Connaître sa forme tridimensionnelle nous permet d'avoir une idée de ce à quoi devrait ressembler la clé », explique le biologiste moléculaire Vrielink.
La recherche, publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, a été financée par la National Health Foundation et l'Australian Medical Research Council, ainsi que par plusieurs autres organisations et universités.
Selon TTO
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