Les pays de l'UE souhaitent utiliser la structure de l'OTAN pour déployer des forces de maintien de la paix en Ukraine
Le Financial Times (FT) a cité des responsables de l'UE affirmant que les pays européens envisageaient la possibilité d'utiliser la structure de l'OTAN pour déployer des forces de maintien de la paix en Ukraine.

Selon l'une des propositions discutées lors des réunions de la « coalition des volontaires » sous l'égide de la France et du Royaume-Uni, les structures de commandement et de contrôle de l'OTAN « seront utilisées pour le déploiement d'une force de réassurance en Ukraine ». Dans le cadre de cette initiative, les soldats de la paix « profiteront également des capacités de partage de renseignements, de surveillance et de reconnaissance de l'Alliance ».
L’implication de l’OTAN dans l’opération est considérée par les partisans d’une force de maintien de la paix comme « un moyen d’impliquer indirectement les États-Unis dans l’effort et d’obtenir le soutien tacite de Washington », a déclaré le FT.
La source a noté que « les discussions menées par la coalition menée par Paris et Londres et impliquant des dirigeants et des ministres d’environ 30 pays ont souligné à plusieurs reprises qu’une certaine forme de « soutien tacite » des États-Unis est cruciale pour tout déploiement de forces ».
Le 27 mars, un sommet de la « coalition des volontaires » a eu lieu à Paris, où les représentants d’une trentaine de pays ont discuté des mesures de sécurité potentielles pour Kiev après la fin du conflit en Ukraine.
L’un des principaux sujets est la possibilité de déployer une force militaire sur le territoire de l’Ukraine.
Il est à noter que les États-Unis n'ont pas participé à ce sommet. Cependant, des sources indiquent que certains pays seraient prêts à participer à une mission de maintien de la paix en Ukraine, à condition d'obtenir le soutien de Washington.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré le 12 mars que la présence de troupes de l'OTAN sur le territoire ukrainien, quels que soient leur drapeau et leurs effectifs, constituait une menace pour la Russie. Il a souligné que Moscou n'accepterait une telle situation sous aucune forme.