Bon sens

May 24, 2015 07:30

(Baonghean) - Depuis le début de l'année, le prix de l'essence a augmenté de 4 800 VND le litre. Hormis l'industrie pétrolière, personne ne se réjouit de ce concert de hausses… de hausses… de hausses !

Je n'aime pas ça ! Mais je dois l'accepter. Et l'accepter avec ressentiment. Car, chaque fois que le prix de l'essence et de l'électricité augmente, les autorités ou les responsables l'expliquent en affirmant que « la hausse des prix est inévitable », tout en « faisant preuve de clémence », comme si la hausse aurait dû avoir lieu depuis longtemps, mais qu'elle avait ensuite tenté de la freiner pour « contribuer à la sécurité sociale ». Ou, si les calculs étaient corrects, suffisamment calculés (mais ce qui est correct, suffisamment, n'est pas clairement annoncé au public, c'est étrange !), la hausse aurait dû être de tant, tant… mais, pour « partager les difficultés » avec la population, elle n'a augmenté que de tant (!)…

Rappelez-vous, lors de la dernière augmentation du prix de l'électricité, les dirigeants du secteur électrique avaient annoncé trois niveaux : 7,5 %, 9 % et 12 %, mais avaient choisi le niveau le plus bas pour réduire les pertes, et pour dégager des bénéfices, il devait être supérieur à 10 %. Cependant, craignant une augmentation trop importante et des conséquences néfastes pour la population, ils n'ont retenu que le niveau le plus bas. Ensuite, lors des deux récentes augmentations du prix de l'essence, certains ont également affirmé que le prix aurait dû dépasser 3 300 VND, car le prix mondial avait trop augmenté. Mais, soucieux du bien-être des consommateurs, ils ont dû accepter l'augmentation à ce niveau. Si tel est le cas, alors, à chaque augmentation des prix de l'électricité et de l'essence, les consommateurs ne devraient pas s'en plaindre ni protester, mais plutôt exprimer leur gratitude pour le maintien des prix. Et chaque fois que les prix augmentent, les gens comparent souvent avec la région et concluent que nos prix restent inférieurs à ceux des autres pays de la région. Donc l'augmentation des prix vise à les ramener à la parité, contribuant ainsi à... réduire la contrebande...

Admettons que ce soit vrai. La hausse des prix est due à celle des prix mondiaux, ce qui contraint les ministères et services compétents à les augmenter en conséquence. Or, les prix du riz, de la pastèque, de l'oignon violet, etc., pratiqués par nos agriculteurs sont très bas par rapport aux prix mondiaux. Alors pourquoi les ministères et services compétents ne trouvent-ils pas un moyen de les augmenter ? Pour que nos produits agricoles soient à la hauteur des prix des grandes puissances mondiales ? C'est le raisonnement du commun des mortels. Y a-t-il quelqu'un qui écoute, comprenne, sympathise et fasse de même pour le bien de la population ?

Confident

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