Le « je » va avec le « mal » et le « péché »

Monsieur Dang October 16, 2022 11:39

(Baonghean.vn) - Nous naissons avec un ego. L'ego est la conscience que chacun a de son propre caractère, de sa dignité ou de sa valeur, afin de se distinguer du monde extérieur et des autres individus de la société.

L'ego évolue souvent au fil du temps, selon les circonstances, l'environnement et la position de chacun. L'ego est la personnalité, la nature inhérente à chaque personne qui la distingue des autres. Cependant, chacun peut le reconnaître et l'adapter en conséquence.

Dans notre société, certaines personnes souffrent d'un complexe d'infériorité et font preuve d'humilité dans leurs interactions avec les autres. Elles se perçoivent comme limitées, moins belles, moins flexibles, moins talentueuses que les autres, et doutent de leur véritable valeur. Elles ne voient pas leur propre valeur et sont facilement pessimistes et vulnérables. Les personnes plongées dans un complexe d'infériorité, une insatisfaction personnelle et un manque de joie et d'ouverture aux autres limitent considérablement leur efficacité au travail.

Les personnes plongées dans l'apitoiement sur elles-mêmes et le sentiment d'infériorité limitent considérablement leur efficacité au travail. Illustration : Document

Parmi nos cadres, il est précieux de respecter ceux qui allient harmonieusement leur égo et leur personnalité. Ce sont toujours des cadres exemplaires et pionniers, audacieux dans l'innovation, la réflexion, l'action et la responsabilité. Créatifs, ils trouvent constamment de nouvelles orientations et de nouvelles façons de faire, plaçant toujours l'intérêt collectif, celui de tous, au-dessus de leurs propres intérêts. Déterminés à changer, à éliminer les pratiques bureaucratiques, autoritaires, arbitraires, les méthodes de « refus » et de « salon », ils s'acquittent avec brio des tâches qui leur sont assignées par le Parti et l'État. Leur réussite est le fruit d'une solidarité collective et forte ; en cas d'échec, ils sont ouverts à l'écoute, à la correction, au dépassement et sont prêts à assumer leurs responsabilités face à l'organisation et à la loi. Serviteurs du peuple, ils savent placer l'intérêt commun du pays et de la localité au-dessus de tout et concilient harmonieusement les intérêts personnels et collectifs.

Cependant, il existe encore des gens – surtout lorsqu'ils occupent un poste précis au sein d'une localité ou d'une unité –, des opportunistes qui disent toujours « oui, monsieur », qui louent, flattent, sont complaisants, se trompent, se trompent eux-mêmes, se croient bons, tout-puissants, méprisent, voire ignorent l'opinion d'autrui… Ils violent ouvertement le principe du centralisme démocratique, manquent de discipline et se considèrent comme « exceptionnels », supérieurs, expérimentés. Lorsqu'ils gagnent, ils sont arrogants, prétentieux, pensant avoir tout fait eux-mêmes. Lorsqu'ils échouent, ils argumentent, se justifient, cherchent des moyens de rejeter la faute sur la situation, voire blâment ridiculement les autres, les autres services.

À mesure qu'une personne gravit les échelons de la célébrité, son ego s'alourdit. Ainsi, une personne normale acceptera les opinions différentes des siennes avec ouverture et réceptivité, mais avec ses supérieurs, elle sera très mal à l'aise, voire « inacceptable ». Son ego est si grand qu'il l'enferme dans son arrogance et sa suffisance.

Beaucoup de gens sont prisonniers de leur propre ego, qui les enferme dans leur arrogance et leur complaisance. Illustration : Source

Dans la pratique, on observe de nombreux cas de violations dans tous les domaines, du niveau central au niveau local, directement liées à la violation du principe de centralisme démocratique, à l'irresponsabilité, au laxisme dans la direction, la gestion, l'orientation, l'autoritarisme, l'arbitraire, l'absence de démocratie, à la proposition de politiques et à la prise de décisions, perçues comme erronées, mais qui le font au nom de leur propre département ou de leurs propres individus. Certaines politiques et décisions sont gravement erronées, causant d'importantes pertes pour l'État et le peuple, suscitant l'indignation publique et portant atteinte à la réputation du Parti et de l'État. C'est la conséquence d'égos puissants qui ont dégénéré et changé.

Parmi les fonctionnaires ayant commis des erreurs, nombreux étaient des personnalités célèbres, qui avaient « donné des leçons », « il faut être comme ceci, comme cela… » et avaient été louées et hautement appréciées. Une fois les affaires élucidées, nous avons pu constater les « recoins sombres », l'imprudence, le mépris de la loi et des principes dans le leadership de ces personnes à leurs postes. Nombre d'entre eux ont créé des « arrière-cours », usant de toutes sortes d'astuces pour contrôler et tirer profit. Ils ont abusé de leur pouvoir pour leur propre bénéfice et celui de leurs familles. Ils ont utilisé leur pouvoir, faisant passer leurs intérêts personnels avant ceux du peuple et de la collectivité.

Le Président Ho Chi Minh a un jour souligné : « Le leadership collectif est la démocratie. La responsabilité individuelle est la démocratie centralisée. » Il a ensuite expliqué : « Pourquoi un leadership collectif est-il nécessaire ? Car, aussi sage et talentueux soit-il, quelle que soit son expérience, un individu ne peut percevoir et considérer qu'un ou plusieurs aspects d'un problème, et non tous. Il est donc nécessaire de compter sur un grand nombre de personnes. Nombreuses sont celles qui ont une vaste expérience. Certaines perçoivent clairement tel aspect, d'autres tel autre. En mettant en commun l'expérience et la réflexion de nombreuses personnes, le problème sera perçu sous tous ses angles. Et seule une vision claire de tous les aspects permettra de résoudre le problème de manière complète et sans erreur. »

Chaque vie humaine est limitée. Nous devons constamment nous efforcer de nous améliorer et de trouver un équilibre entre notre ego et notre moi. Ne laissez pas l'ego devenir « mauvais » et mener au « péché » !

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