Interdiction de porter des bikinis, de transporter des sacs en plastique et de construire des châteaux de sable en voyage

ngoisao.net April 16, 2019 06:39

Porter des bikinis à Bali, construire des châteaux de sable à Boracay et manger dans la rue à Florence seront bientôt interdits.

Bali (Indonésie) : Le bikini interdit

La célèbre île touristique indonésienne a récemment adopté une réglementation interdisant aux touristes de se promener librement en bikini sur la plage. Cette pratique, apparemment normale, est devenue choquante à Bali, car de nombreux temples sont situés au bord de la mer et de nombreux touristes, vêtus de manière décontractée et de vêtements suggestifs, posent librement devant les édifices sacrés.

Ce règlement a été publié fin 2018, visant à limiter l'empiètement des touristes sur les lieux spirituels, importants pour les populations locales.

Ko Samet (Thaïlande) : Interdiction des sacs plastiques

L'île de Ko Samet, au Pays des Pagodes d'Or, a une interdiction environnementale, qui consiste à interdire l'utilisation de sacs en plastique.

Enfreindre la loi peut entraîner une amende. Cette interdiction s'explique par le fait que l'île est depuis un certain temps dévastée par le tourisme. Elle accueille 1 500 touristes par jour, ce qui génère d'énormes retombées économiques. Mais après le départ de chaque groupe, les parcs nationaux et les plages sont jonchés de sacs plastiques, de bouteilles et autres déchets.

Boracay (Philippines) : Interdiction de construire des châteaux de sable

Les touristes du monde entier se souviendront sûrement de l'annonce de la fermeture de cette île magique aux visiteurs en raison de la pollution. Après six mois de mesures visant à purifier l'eau de mer et le sable, le gouvernement du pays a dépensé jusqu'à 20 millions de dollars.

Pour éviter que cela ne se reproduise, les autorités ont imposé, lors de la réouverture de la plage, des règles strictes, comme l'interdiction de fumer, de boire ou de manger sur la plage, afin de minimiser la quantité de déchets rejetés dans la mer et de préserver au maximum le paysage naturel. Les enfants n'étaient même pas autorisés à construire des châteaux de sable pour ne pas endommager le sable naturel.

Rome (Italie) : Interdiction de se laver les pieds dans les fontaines

Depuis janvier de cette année, la zone centrale de la capitale italienne a mis en place un certain nombre de réglementations pour empêcher les touristes d'endommager les structures historiques, tout en réduisant le bruit et la pollution de l'air causés par les touristes.

Le gouvernement romain a interdit des actes tels que vandaliser les murs du Colisée ou laver les pieds dans les fontaines.

Florence (Italie) : Interdiction de manger dans la rue

La ville accueille chaque année plus de 10 millions de touristes venus du monde entier. Florence est toujours bondée de touristes qui viennent manger et se reposer dans ses rues.

Le gouvernement a compris que ce comportement nuisait à l'image de la ville. C'est pourquoi, depuis 2018, il est interdit de manger assis dans les escaliers. Cependant, cette interdiction ne s'applique qu'à quatre rues centrales. En cas d'infraction, une amende de 500 $ est prévue.

Pays-Bas : Interdiction d'utiliser son téléphone à vélo

Aux Pays-Bas, il est interdit aux cyclistes de téléphoner. Cette règle préoccupe de nombreux touristes, car louer un vélo et parcourir tranquillement les vieilles rues d'Amsterdam, la capitale, et de nombreuses autres villes, est devenu une expérience très populaire.

Les touristes louant des vélos doivent désormais s'arrêter pour répondre à un appel, sous peine d'amende de 250 $. Parler au volant était auparavant illégal, mais à partir de juillet, cette règle s'appliquera également aux vélos. La raison est simple : les accidents sont en hausse.

Venise (Italie) : Il faut acheter un billet pour aller n'importe où

Les habitants de Venise sont agacés par les touristes. Ils se plaignent qu'ils sont si nombreux qu'ils ne peuvent ni aller travailler ni sortir de chez eux.

C'est pourquoi, à partir du 1er mai, les touristes devront s'acquitter d'un droit d'entrée de 3 USD par jour pour visiter le vieux quartier. En cas de non-paiement, une amende pouvant aller jusqu'à 450 USD leur sera infligée. Les locataires de chambres dans ce quartier seront exemptés de droit d'entrée, mais devront s'acquitter d'une taxe de séjour.

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