Cambodge : le vice-président du CNRP interdit de quitter le pays
Selon Xinhua, le tribunal municipal de Phnom Penh a interdit au vice-président et député du Parti du sauvetage national du Cambodge (CNRP), Kem Sokha, de quitter le pays après avoir été accusé d'avoir « refusé de comparaître » devant le tribunal suite à une convocation liée à une action en justice déposée par sa prétendue maîtresse.
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M. Kem Sokha, vice-président du CNRP. (Photo : AFP/VNA) |
Selon l'ordonnance signée par M. Thann Leng, juge d'instruction du tribunal municipal de Phnom Penh, le 8 juillet et publiée dans les médias le 14 juillet, M. Kem Sokha « ne sera pas autorisé à quitter le territoire du Royaume du Cambodge ».
L'ordonnance exige que les autorités surveillent de près M. Kem Sokha, informent le tribunal s'il viole l'ordonnance et précise qu'il sera temporairement détenu s'il a l'intention de désobéir à l'ordonnance.
Le 26 mai, un tribunal cambodgien a demandé à la police d’arrêter M. Kem Sokha après qu’il ait refusé à deux reprises de comparaître devant le tribunal (les 17 et 25 mai).
Le tribunal a accusé M. Sokha de ne pas s’être conformé à une ordonnance du tribunal en vertu de l’article 538 du Code pénal.
Avec l’accusation ci-dessus, M. Sokha pourrait être emprisonné de 1 à 6 mois.
La convocation de Kem Sokha a été émise après que Khom Chandaraty, un barbier de 25 ans et amant présumé de Kem Sokha, a admis avoir eu une relation avec lui en avril.
Selon Khom Chandaraty, vice-président du CNRP, il lui a promis 3 000 dollars pour acheter une maison et ouvrir un magasin, mais il a rompu sa promesse.
Khom Chandaraty a poursuivi M. Kem Sokha et a demandé 300 000 $ d'indemnisation.
L'affaire a été révélée en février lorsque des enregistrements de conversations téléphoniques entre les deux hommes ont été divulgués.
M. Kem Sokha n’a fait aucune déclaration publique à propos de cet incident.
Selon VIETNAM+