La maladie de la « solidarité unilatérale »

Monsieur Dang DNUM_BHZBCZCACB 09:52

(Baonghean.vn) - Bien que notre Parti ait innové dans son style et ses méthodes de travail en faveur de la science, de la proximité avec la réalité et de l'expansion démocratique, le phénomène de « solidarité unilatérale » demeure répandu. Il s'agit d'un fléau inquiétant au sein de l'organisation, des cadres et des membres du Parti.

La solidarité consensuelle est un phénomène de silence, de refus de se battre ou de respect, d'évitement, de compromis, de respect de l'opinion du leader, du chef, de refus d'exprimer sa propre opinion, de peur d'offenser, de peur du conflit, de peur d'être jugé comme ne soutenant pas son supérieur. Le taux de participation atteint parfois 100 % ; cela semble être une « solidarité et une unité très élevées », mais en réalité, cela ne reflète que l'opinion du leader ou du chef, et non celle de l'ensemble du groupe.

Bien que notre Parti ait innové dans son style et ses méthodes de travail, dans une direction scientifique, pratique et démocratique, le phénomène de « solidarité unilatérale » demeure répandu. Il s'agit d'un fléau inquiétant au sein de l'organisation, des cadres et des membres du Parti.

Il existe des activités et des incidents qui manquent de démocratie et de discussions approfondies avant d'atteindre un consensus et des décisions... À partir de là, des phénomènes tels que le manque de consensus, la poursuite des réalisations, la désunion interne, la formation potentielle de groupes d'intérêt et des impacts négatifs sur l'idéologie sociale et la psychologie peuvent facilement surgir.

En réalité, le consensus est souvent dangereux et néfaste. Lors de la planification, de la promotion, de la rotation des cadres, lors de la prise de décision sur une question importante et sensible, lorsqu'on constate que ce n'est pas juste, le silence est d'or, ce qui complaît le dirigeant. C'est très dangereux, surtout dans les localités et les unités où le dirigeant manque de moralité, de transparence et est égoïste. Certains ont même recours à toutes sortes d'astuces très sophistiquées : les questions « sensibles » sont souvent abordées à la fin de la conférence, le contenu est présenté brièvement et incomplet, le premier orateur est choisi, sachant pertinemment qu'il « prend la parole », de sorte que le suivant a peur s'il s'exprime différemment, ou bien, pour une raison ou une autre, ceux qui s'expriment souvent franchement sont absents, ou encore, on utilise la « stricteté du processus » pour légitimer, submerger ou voter à main levée au lieu d'un vote secret… En substance, il s'agit de « fausse démocratie », de monopolisation du pouvoir, d'arbitraire, d'autoritarisme et de tromperie délibérée.

Chacun sait que l'union crée une force invincible. Or, c'est là la véritable unité. Pour parvenir à une véritable unité, nous devons promouvoir la démocratie, pratiquer l'autocritique et la critique avec sérieux. Dans ce contexte, les opinions exprimées doivent être fondées sur la réalité, constructives et respectées.

Dans le règlement n° 37-QD/TW publié le 25 octobre 2021, avec19 choses que les membres du parti ne sont pas autorisés à faireIl existe deux articles entièrement nouveaux : l’article 3 et l’article 13. L’article 3 stipule que les membres du Parti ne sont pas autorisés à « réfuter, nier, déformer le marxisme-léninisme, la pensée de Ho Chi Minh ; ne pas assumer leur responsabilité d’exemplarité ; l’individualisme, l’opportunisme, la recherche du profit ; la « pensée à terme », la solidarité dans la même direction, la démocratie formelle, voir le bien sans le défendre, voir le mal sans le combattre ; l’autoritarisme, la dictature, la bureaucratie, l’éloignement des masses ». Ainsi, les membres du Comité du Parti et les dirigeants portent également une part de responsabilité dans le manque de solidarité, de construction, de lutte pour la défense du bien, de critique du mal, et de compromis avec des individus opportunistes et profiteurs.

Le fléau de la « solidarité unilatérale », qui relève essentiellement de la démocratie formelle, s'affaiblit et se dissimule sous le couvert du « respect des procédures », du « respect des règlements » et de la « démocratie », portant atteinte à la force du grand bloc de solidarité nationale. Il est également à l'origine de la désunion interne, de la corruption potentielle, de la négativité et des intérêts de groupe, érodant et réduisant la confiance du peuple dans le Parti et l'État.

Pour surmonter la maladie de la « solidarité conformiste et de la démocratie formelle », le Parti doit saisir pleinement le principe du centralisme démocratique ; améliorer la capacité de maîtrise et de responsabilité des activités des comités et des organisations du Parti ; investir activement dans la réflexion, la discussion et l’élaboration de politiques et de résolutions ; et éviter la pensée indifférente, superficielle, consensuelle et superficielle.

Des règles spécifiques doivent être établies pour les dirigeants des comités et organisations du Parti, insistant sur la responsabilité de donner l'exemple, l'application rigoureuse du principe de centralisme démocratique, les règles de fonctionnement, l'autocritique et la critique, ainsi que l'encouragement, la recherche, le respect et l'écoute des opinions des cadres et des membres du Parti, y compris les opinions divergentes. Il faut également créer une atmosphère de débat franc et constructif.

Pour un travail important, il est nécessaire d’être ouvert, transparent et de respecter les opinions des masses.

De son vivant, le Président Ho Chi Minh a affirmé que l'unité est la force invincible de notre Parti. Dans son Testament, il a d'abord évoqué le Parti et lui a consacré une grande partie de son temps, en mettant l'accent sur deux questions majeures : l'unité du Parti et l'éthique révolutionnaire des cadres et des membres du Parti. Ces deux points sont essentiels.

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